Le lundi 21 avril 2025 restera une date marquante pour des millions de catholiques à travers le monde. Le pape François, figure emblématique de l’Église depuis plus de dix ans, est décédé à l’âge de 88 ans. Son décès est survenu seulement quelques heures après la bénédiction urbi et orbi prononcée depuis le Vatican. Comme le veut la tradition de Pâques.
L’annonce a été faite peu après 7h30 par le cardinal Kevin Farrell sur la chaîne du Vatican. « À 7h35 ce matin, l’évêque de Rome, François, a rejoint la maison du Père », a-t-il déclaré d’une voix empreinte d’émotion. Dans les heures qui ont suivi, les hommages ont afflué du monde entier, soulignant l’humanité, l’humilité et la force spirituelle de ce pape hors du commun.
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Les dernières heures du pape François : entre lucidité et sérénité
À l’aube du 21 avril, le pape François s’est réveillé comme à son habitude. Il était 5 heures du matin lorsque, selon le témoignage de son médecin Sergio Alfieri, il a demandé un verre d’eau. Un geste banal, mais qui a vite laissé place à l’inquiétude comme le raconte le chirurgien dans les colonnes du Corriere Della Sera.
Il s’est retourné sur le côté, et l’infirmière a remarqué que quelque chose n’allait pas. Il avait du mal à réagir.
L’équipe médicale d’urgence du Vatican a rapidement été alertée. Alfieri, qui suivait de près l’état de santé du pape François depuis plusieurs années, est arrivé sur place un quart d’heure plus tard. Ce qu’il a trouvé l’a profondément bouleversé. Le pape était conscient, ses yeux ouverts, mais il ne répondait plus à aucun stimulus. « Il était sous oxygène et sous perfusion », précise le médecin, qui n’a pourtant pas jugé nécessaire une hospitalisation. « Il n’avait pas de problème respiratoire, mais j’ai compris que c’était la fin. »
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La décision de ne pas le transférer à l’hôpital a été prise rapidement, dans le respect des dernières volontés du pape François. Qui ne voulait pas de fin dramatique dans un environnement médicalisé, loin de ceux qu’il aimait. Alfieri l’a confirmé avec une profonde humanité : « Il voulait mourir chez lui ». Un souhait simple, mais lourd de sens. Qui a dicté les dernières décisions prises autour du souverain pontife. À ses côtés, jusqu’au bout, infirmiers, secrétaires et proches collaborateurs ont veillé en silence.
Le choix du cœur : mourir chez soi, entouré des siens
« À ce moment-là, j’ai compris qu’il n’y avait plus rien à faire », confie le médecin personnel du pape. Plutôt que de tenter un transfert incertain, Alfieri a préféré accompagner François dans la douceur et la dignité de ses derniers instants. « Nous risquions de le laisser mourir pendant le transport. J’ai expliqué qu’une hospitalisation aurait été inutile. » Ce choix, loin d’être une simple décision médicale, était un acte d’amour, en accord total avec les valeurs humaines que le pape n’a cessé d’incarner.
Le dernier moment vécu autour du pape François fut à la fois intime et solennel. Massimiliano, Andrea, les autres infirmiers, les secrétaires du Vatican et finalement le cardinal Parolin se sont tous réunis à son chevet. Ensemble, ils ont prié. Le chapelet a été récité en silence, les visages marqués par l’émotion. Mais aussi par la gratitude d’avoir accompagné jusqu’au bout un homme qui avait tant donné à l’Église et au monde. « Ce matin-là, je lui ai fait une caresse en guise d’adieu », conclut Sergio Alfieri, la voix chargée d’émotion.