Procès du braquage de Kim Kardashian à Paris : le témoignage de son chauffeur surprend

Neuf ans après le spectaculaire braquage de Kim Kardashian à Paris, le procès s’est enfin ouvert devant la cour d’assises. L’affaire, qui avait fait la une des médias du monde entier, revient sur le devant de la scène judiciaire française avec un casting d’accusés hors du commun et des témoignages parfois inattendus.

Parmi les éléments marquants de cette première semaine d’audience, celui de Michaël Madar, l’ancien chauffeur de la star américaine, a particulièrement retenu l’attention. Non seulement pour les détails précis qu’il livre sur la soirée du drame, mais aussi pour une anecdote insolite sur le comportement de la star face à la célébrité.

Un procès très attendu aux allures de film noir

Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, Kim Kardashian est agressée à Paris, alors qu’elle séjourne dans un hôtel particulier du 8e arrondissement pour la Fashion Week. Cinq hommes cagoulés, armés et déguisés en policiers, s’introduisent dans les lieux, ligotent la star, la menacent, puis s’enfuient avec un butin estimé à 9 millions d’euros, dont sa célèbre bague de fiançailles offerte par Kanye West. Le choc est immense, tant pour la victime que pour la capitale française, qui voit son image de ville sûre sérieusement écornée. Le procès, ouvert le 28 avril 2025, dévoile peu à peu les rouages d’une opération digne d’un scénario hollywoodien.

Ce qui étonne, ce n’est pas seulement la sophistication du vol, mais aussi le profil des prévenus. Exit les jeunes malfrats, la plupart des accusés sont sexagénaires : le cerveau présumé, Aomar Aït Khedache, a 62 ans, et l’une des accusées, Christiane Glotin, dite “Cathy”, a 78 ans. Tous ont nié une partie des faits, certains reconnaissant leur implication tout en minimisant leur rôle. Le procès explore ainsi les liens entre ces « papys braqueurs » et leur cible aussi célèbre que vulnérable. Michaël Madar, patron d’une société de conciergerie parisienne, était chargé d’organiser les déplacements de Kim Kardashian durant son séjour dans la capitale.

Le témoignage détonnant du chauffeur de Kim Kardashian

Appelé à la barre, il décrit une cliente « très polie, accessible et agréable », bien loin de l’image capricieuse parfois associée aux célébrités. Il se souvient d’un rythme intense : « Elle enchaînait les défilés, les soirées, les obligations. C’était non-stop. » Mais c’est surtout son récit de la nuit du 2 octobre qui suscite l’attention. Ce soir-là, la star hésite à sortir, avant de décider de rester à l’hôtel. Sa sœur, elle, sort en soirée. « J’étais épuisé après 21 heures de travail, alors j’ai demandé à un autre chauffeur de prendre le relais », précise-t-il. Ce changement de conducteur, apparemment anodin, pourrait avoir eu un impact sur le déroulé des événements, notamment la surveillance des lieux.

Mais au-delà des faits, Madar partage une anecdote surprenante qui illustre bien la relation de Kim Kardashian à sa propre image. À plusieurs reprises, dit-il avec le sourire, la star lui aurait demandé de s’arrêter « au milieu de la rue » à quelques mètres de son hôtel. La raison ? Elle voulait finir sa marche à pied, entourée des flashs des photographes qui la suivaient « partout, tout le temps ». Un geste calculé, presque performatif, révélateur de sa maîtrise du storytelling visuel. Ce détail, s’il semble léger dans un contexte aussi grave, offre un contraste saisissant avec la violence du braquage, soulignant la complexité du personnage central de ce procès.

https://www.instagram.com/p/DJYCDmAp6Cx/?img_index=1