Décès d’Agathe : les experts confirment la piste criminelle

Le 10 avril dernier, la France apprenait la disparition d’Agathe Hilairet. Cette jeune femme de 28 ans était sortie pour son footing matinal, mais n’est malheureusement jamais rentrée chez elle. Très vite, d’importants moyens ont alors été déployés pour tenter de retrouver sa trace, avec l’espoir qu’elle soit encore vivante. Hélas, le 4 mai suivant, le pire s’est confirmé : son corps sans vie a été retrouvé par un randonneur.

Dans cette enquête, les policiers n’ont rien laissé au hasard et toutes les pistes ont été envisagées. Agathe aurait-elle fait une mauvaise chute ? Une mauvaise rencontre ? Même l’hypothèse du suicide a été évoquée en raison du profil psychologique particulier de la jeune femme. Mais deux mois après le drame, les enquêteurs ont désormais une certitude glaçante : la joggeuse a bien été assassinée.

Agathe Hilairet assassinée : pourquoi les enquêteurs en sont persuadés ?

Les experts de la gendarmerie nationale (IRCGN) en sont en effet convaincus : Agathe a été tuée. Depuis deux mois, deux expertises différentes sont réalisées afin de comprendre les causes de la mort suspecte de la jeune femme. Comme le révèle le Parisien, la première s’intéresse à la montre connectée de la joggeuse, qui était toujours attachée à son poignet lorsque le corps a été découvert. Et cet objet connecté a révélé bien des secrets…

En effet, la montre a permis aux experts de retracer les pulsions cardiaques de la victime avant sa mort, et celles-ci ont montré une hausse significative et brutale, suivie presque immédiatement d’un arrêt cardiaque. Pour les enquêteurs, cela prouve qu’Agathe aurait fourni un effort physique intense — probablement en tentant d’échapper à son agresseur — avant que son organisme ne cède brutalement.

Le GPS de la montre révéle une incohérence suspecte

Le GPS de la montre connectée a aussi révélé une incohérence troublante. Si Agathe a été retrouvée morte à quelques centaines de mètres de son parcours habituel, ses données indiquent que son cœur s’est arrêté dans une autre zone : précisément là où les chiens de la gendarmerie avaient perdu sa trace. Les enquêteurs en sont donc convaincus : le corps a été déplacé post-mortem.

Par conséquent, la scène de crime ne correspond pas à celle de la découverte du corps, ce qui complique l’enquête. D’autant que l’autopsie, réalisée près d’un mois après la mort d’Agathe, n’a pas pu révéler de traces précises de violences en raison de l’état de décomposition avancée. Fractures, étranglement ou violences sexuelles n’ont pu être confirmés. Malgré tout, à la lumière de ces nouvelles découvertes, les gendarmes ont désormais une évidence : il s’agit d’un meurtre. Affaire à suivre.

Affaire Agathe Hilairet : pourquoi la piste criminelle est désormais la plus probable ? La montre connectée de la joggeuse au coeur de l'enquête
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— Voici (@voici) June 22, 2025