MAPR : un candidat dénonce le stress présent sur le tournage de l’émission

Chaque année, Mariés au premier regard attire des candidats en quête d’amour, prêts à faire confiance à la science pour trouver leur moitié. Mais derrière le romantisme télévisé, certains témoignages révèlent une toute autre réalité, bien plus difficile à vivre. Loïc, candidat emblématique de la saison 8, lève le voile sur les coulisses stressantes de l’émission.

Dans une récente interview accordée à Sam Zirah, Loïc s’est confié sans filtre sur son expérience. Entre pression émotionnelle et logistique contraignante, il décrit un environnement pesant qui, selon lui, n’aide pas les candidats de MAPR à vivre pleinement l’instant. Des attentes interminables aux consignes implicites, le tournage semble avoir impacté son état psychologique. Au point de l’avoir fait douter de lui-même.

Une pression psychologique dès les premières minutes

Dès le début de son témoignage, Loïc évoque une montée en pression impressionnante le jour de son mariage avec Ophélie. Ce stress, il le relie à ses espoirs sincères de rencontrer l’amour, qu’il avait placés dans l’émission MAPR. « Je me suis inscrit en me disant ‘tu vas rencontrer la femme de ta vie’ », explique-t-il. Mais très vite, ce rêve vire au cauchemar émotionnel.

Je suis arrivé au mariage avec une telle pression. Je n’avais jamais ressenti ça, un stress incroyable.

Cette charge mentale se manifeste brutalement : Loïc se sent submergé, incapable de parler ou de bouger normalement, comme « une télé qu’on met en mute ». Lorsqu’il revoit les images, il réalise à quel point il était déconnecté de la réalité.

Le malaise ne s’arrête pas à la cérémonie. L’attente interminable avant son entrée en scène renforce son angoisse. Il évoque 45 minutes passées seul derrière un rideau, coupé de ses proches, dans le silence. « C’est tellement long, l’attente est tellement longue […] je n’ai pas l’impression d’être moi-même. » La désorientation est telle qu’il ne sait même plus comment se comporter face aux caméras de MAPR. Ce moment censé être l’un des plus beaux de sa vie devient, selon ses mots, une épreuve psychologique intense qu’il n’était pas préparé à vivre.

Les conditions de tournage de MAPR loin d’être naturelles

À la question de Sam Zirah sur la fluidité de la cérémonie, Loïc clarifie un point important : les caméras restent discrètes, mais leur présence pèse lourdement sur les candidats. « Ce n’est pas évident, ce n’est vraiment pas évident. Il faut le vivre pour le comprendre », insiste-t-il. Même si la scène du mariage n’est pas coupée ou scénarisée à l’extrême, elle n’est pas pour autant vécue dans une bulle intime. La conscience d’être observé, filmé, et exposé rend chaque geste difficile à poser naturellement. Le candidat affirme ne pas avoir réussi à être lui-même ce jour-là, piégé entre les attentes du tournage de MAPR et sa propre nervosité.

La séance photo post-cérémonie n’a fait qu’aggraver ce sentiment de malaise. Cette étape, pourtant incontournable et supposée célébrer l’union, a été pour Loïc un véritable moment de solitude. « C’est hyper gênant. On ne se connaît pas. Moi, j’étais complètement ailleurs », confie-t-il. Il attendait qu’on lui donne des indications, pensant que le tournage n’avait pas encore commencé. Ophélie, elle aussi mal à l’aise, n’a pas pu être rassurée par un Loïc totalement perdu. Résultat : un moment froid, malaisant, loin des images romantiques que MAPR laisse transparaître à l’écran.