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Disparition d’Agathe : les enquêteurs explorent l’hypothèse d’un geste volontaire en raison de son « profil psychologique particulier »

par Sophie Vollet

Disparition d'Agathe : les enquêteurs explorent l'hypothèse d'un geste volontaire en raison de son "profil psychologique particulier"
Crédit photo : © Instagram

Pas de trace d’Agathe depuis le 10 avril dernier. Depuis que la jeune femme a disparu, les enquêteurs explorent de nombreuses pistes. Détails.

Partie courir comme à son habitude depuis son domicile de Vivonne, Agathe, 28 ans, ne rentre jamais. Alerté par son absence, son père signale rapidement sa disparition, et d »clenche d’importantes recherches restées vaines. Dès lors, plusieurs pistes sont envisagées : accident, fugue ou mauvaise rencontre. Alors pour affiner leur enquête, les autorités s’intéressent à son profil en ligne et découvrent une jeune femme sportive, passionnée de dessin et de jeux vidéo. Mais ils s’aperçoivent également que la joggeuse est marquée par une anorexie mentale et une dépression suivie depuis l’adolescence.

Si la thèse du suicide est un temps étudiée, l’analyse de son journal intime et de ses recherches internet révèle au contraire une personne tournée vers l’avenir, en quête d’un nouvel emploi. Alors faute d’éléments concrets sur un itinéraire pourtant familier, l’hypothèse criminelle prend le dessus. Ainsi, le 14 avril, le parquet de Poitiers ouvre une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » Mais, un témoignage jugé capital pourrait faire basculer l’enquête : un passant affirme avoir croisé Agathe peu avant 11 h, calme et concentrée, alors qu’elle s’échauffait en bord de route. Un échange furtif, désormais au cœur des interrogations.

Une enquête sans piste solide malgré une forte mobilisation

Depuis le 10 avril 2025, Agathe Hilairet, 28 ans, n’a plus donné signe de vie après être partie courir dans les environs de Vivonne, dans la Vienne. Très vite, son absence a été jugée inquiétante et a mobilisé d’importants moyens de recherche. Malgré plus de 140 signalements recueillis, aucun n’a permis de faire avancer l’enquête. Un témoignage attire toutefois l’attention : celui d’un cantonnier local, habitué des sentiers qu’empruntait Agathe. Selon lui, la jeune femme connaissait parfaitement les lieux, qu’il ne juge ni dangereux ni accidentogènes : « Si elle était tombée au bord d’un chemin, on l’aurait déjà retrouvée », affirme-t-il. Ces propos accréditent l’idée d’une mauvaise rencontre plutôt que d’un accident. Dans la commune, l’émotion est vive : la maire, Rose-Marie Bertaud, a exprimé sa profonde tristesse, tandis que les habitants, solidaires, poursuivent les recherches et multiplient les appels à témoins. Sur le terrain, l’enquête se poursuit avec ténacité, mais sans certitude…

Le profil d’Agathe questionne : la piste psychologique scrutée de près

Derrière cette disparition inexpliquée se dessine le portrait d’une jeune femme discrète mais profondément marquée par une lutte intime. Souffrant d’anorexie mentale depuis l’adolescence, Agathe faisait l’objet d’un suivi psychologique régulier. Très active sur Instagram, elle partageait sans filtre son combat quotidien contre ce qu’elle appelait « une voix mentale qui te dicte tes gestes ». Ses publications témoignent d’une volonté de s’en sortir, mais aussi d’un mal-être persistant. Selon son entourage, Agathe avait déjà évoqué des pensées suicidaires et aurait fait plusieurs tentatives par le passé.

Une ancienne collègue, Aurélie, se souvient d’une jeune femme « sensible et fragile », qui tentait de reprendre pied dans la vie professionnelle. Malgré ces éléments troublants, les enquêteurs n’ont retrouvé aucun indice laissant penser à un suicide le jour de sa disparition. D’après les premières constatations, Agathe semblait motivée à l’idée de se reconstruire. Son téléphone, porté au poignet lors de son jogging, reste introuvable, tout comme le moindre indice matériel. L’affaire reste donc ouverte sur toutes les hypothèses, entre disparition volontaire, drame psychologique ou acte criminel.

Amoureuse de mode, de culture, d’actualités et véritable accro au petit écran, être rédactrice pour Officielles combine parfaitement mon envie de vous informer et de vous divertir.

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