Le procès de P. Diddy s’est ouvert début mai au tribunal fédéral de New York. L’artiste, de son vrai nom Sean Combs, est accusé de viols, de trafic sexuel, de violences physiques et psychologiques. Son ex-compagne, la chanteuse Cassie Ventura, est au cœur des témoignages. Enceinte de huit mois et demi, elle livre à la barre un récit glaçant de leur relation. Mais lors du troisième jour d’audience, la défense a pris tout le monde de court en dévoilant plusieurs messages privés de la chanteuse. Leur but : la décrédibiliser et instaurer le doute sur la nature de leur relation.
Ces textos explicites, lus publiquement au tribunal, ont bouleversé la salle. L’un d’eux, en particulier, a fait réagir. Cassie y écrit :
Hâte de regarder une grosse b*te noire.
Une phrase qui, sortie du contexte, pourrait servir à minimiser les accusations de violences sexuelles. Mais pour beaucoup, il s’agit d’une stratégie classique de renversement accusatoire.
Affaire P. Diddy : des textos utilisés pour fragiliser le témoignage de Cassie
En pleine audience, les avocats de P. Diddy ont dévoilé plusieurs messages envoyés par Cassie à l’époque de leur relation. Parmi eux, un texto daté du 7 août 2009 a marqué les esprits : « Hâte de regarder une grosse b*te noire. » À l’écoute de cette lecture publique, Cassie, en pleurs, a demandé une pause, visiblement bouleversée. Ce message n’était pas isolé. D’autres ont été lus dans la foulée. « Je suis une femme très chanceuse », écrit-elle dans l’un. « Je ne t’ai PAS DU TOUT parlé, je sais que tu peux prendre 3 minutes de ta journée pour me parler », lit-on dans un autre.
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Pour la défense, ces échanges prouvent que Cassie entretenait volontairement une relation avec l’artiste, et qu’elle y revenait de son plein gré. Mais l’équipe de Cassie rappelle que ces messages ont été écrits sous emprise, dans une relation marquée par la manipulation psychologique et la dépendance affective. Cassie, selon ses propres déclarations, consommait régulièrement des opioïdes pour supporter les “Freak Off”, ces soirées où elle aurait été forcée d’avoir des relations sexuelles avec des escorts, devant P. Diddy.
Une défense qui tente de jouer la carte du consentement
La stratégie des avocats de P. Diddy repose sur un axe précis : présenter leur client comme un homme aux pratiques sexuelles marginales mais assumées. Pour eux, P. Diddy serait un échangiste, et non un agresseur. Ce positionnement vise à atténuer la portée criminelle des accusations.Tout au long des audiences, la défense insiste sur le caractère volontaire des rapports sexuels évoqués, soulignant que les partenaires étaient majeures et consentantes.
Pourtant, les témoignages livrés contredisent cette version. Cassie affirme que les “Freak Off” duraient plusieurs jours, et qu’elle était sous l’effet de drogues pour pouvoir tenir. Elle décrit également un climat de peur, de contrôle et d’humiliation constante. La lecture de ses messages intimes, déconnectés du contexte global, apparaît comme une tentative d’humiliation publique. Malgré les efforts de la défense, le témoignage de Cassie continue de faire l’effet d’un électrochoc. Le procès, suivi de près par les médias et le grand public, promet encore de nombreuses révélations.