Ninja Warrior a déjà vu passer des candidats aux histoires impressionnantes. Mais cette saison, un participant s’apprête à marquer l’émission d’un exploit inédit. Ce vendredi 4 juillet, TF1 donne le coup d’envoi de la neuvième édition du parcours d’obstacles. (qui a vu des animateurs créer des relations uniques) le plus redoutable de la télévision. Pour la première fois, un candidat non-voyant va tenter sa chance, prouvant qu’aucune limite ne peut freiner la détermination humaine.
Salim Ejnaini, 33 ans, cavalier professionnel et conférencier, s’élancera sur le mythique parcours. Aveugle depuis l’âge de 16 ans, il a tenu à participer comme n’importe quel concurrent, sans traitement de faveur.
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Ninja Warrior : un parcours de sélection identique aux autres pour Salim
Salim n’est pas un inconnu pour ceux qui suivent le milieu équestre. Mais cette fois, c’est sur un terrain radicalement différent qu’il a choisi de se dépasser. Passionné de télévision et adepte de dépassement de soi, il rêvait depuis longtemps de participer à Ninja Warrior. Pour concrétiser ce projet, il a suivi toutes les étapes du casting : remplir un dossier, réaliser une vidéo de présentation, passer des tests physiques. Aucune étape n’a été simplifiée, comme il l’a rappelé dans Le Parisien. “On a vraiment fait en sorte que je sois un candidat à part entière, que je ne sois pas avantagé”, a-t-il insisté.
Accompagné de Manu Cory, un préparateur physique, Salim s’est entraîné avec rigueur. Il a travaillé son équilibre, sa résistance et sa force, des qualités indispensables pour espérer franchir les obstacles. Pour lui, l’enjeu était clair : montrer que le handicap n’empêche pas de relever des défis spectaculaires, à condition d’y mettre la volonté et l’engagement.
Une adaptation technique sans privilège
Pour l’aider à se repérer sur le parcours de Ninja Warrior, la production de TF1 a collaboré avec Okeenea, une société spécialisée dans les balises sonores destinées aux personnes non-voyantes. Grâce à de petits signaux sonores, Salim pouvait situer les différentes parties du parcours. “Avec des bips-bips, on a fait en sorte que je puisse m’en sortir”, explique-t-il. De plus, Lionel, l’arbitre en chef, lui donnait des indications ponctuelles. En effet, ce dernier précisait à Salim si une marche montait ou descendait entre deux obstacles.
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Ce dispositif a été pensé pour rester fidèle à l’esprit de la compétition : permettre à Salim de participer sans créer d’inégalité avec les autres candidats. Tous les participants ont en effet accès à une présentation des obstacles avant leur passage. Pour Salim, cette expérience est une démonstration de courage et d’espoir. Il l’assure : si l’aventure devait se renouveler, il repartirait sans hésiter. “J’ai publié un livre qui s’appelle L’impossible est un bon début. Je pense que ça résume bien ce défi”, conclut-il avec humilité.