Affaire Maëlys : les adieux de ses parents dans une lettre poignante

Affaire Maëlys : Nordahl Lelandais bientôt condamné

Depuis le 31 janvier dernier a lieu le procès de l’accusé Nordahl Lelandais. Près de 4 ans après l’assassin*t de la petite Maëlys, les parents de cette dernière attendent avec impatience le verdict. Une verdict qui tombera d’ici à 15 jours et marquera la fin de l’une des histoires criminelle les plus médiatisés de ces dernières années.

Malgré tout, rien ne pourra enlever la douleur qu’endurent Jennifer et Joachim de Sarah depuis cette fameuse nuit d’août 2017. Dans le livre Maëlys. Ma fille. Tuée. A 8 ans et demi, le couple désormais divorcé a adressé une dernière lettre à sa fille disparue. Un témoignage poignant pour lui rendre un ultime homm*ge.

« Chaque jour qui passe est très dur à vivre » écrit son papa. « Souvent, dans ma tête une image de toi revient, ma petite fille chérie, celle de toi, dans ta robe blanche », en référence à la tenue qu’elle portait le jour de sa disparition (dont l’accusé a d’ailleurs raconté l’enlèvement). Quatre ans après les faits, « mon coeur saigne encore. » Maëlys, « ne plus pouvoir te serrer dans mes bras, te dire à quel point tu me manques… Tout me manque : tes fous rires, tes blagues… » Des mots touchants de la part de ce papa qui espère encore que tout ceci n’est qu’un « un rêve, ou plutôt un cauchemar. »

Affaire Maëlys : la lettre sa Jennifer de Araujo à sa fille

De son côté, Jennifer de Araujo se demande encore « Comment faire pour vivre sans toi ». La mère culpabilise de ne pas avoir su protéger sa petite fille lors de ce mariage. Une culpabilité partagée par l’ex compagne de Nordahl Lelandais.

« Si j’avais su que c’était la dernière fois que je te serrais dans mes bras (…) je ne t’aurais jamais lâchée… » Elle aurait d’ailleurs « tellement voulu que ce soit (elle) à (s)a place. »

Jennifer de Araujo décrit Maëlys comme « une jeune fille innocente, souriante, tellement gentille et serviable, qui avait plein de choses à accomplir. » Submergée par la tristesse, elle réalise qu’elle ne connaîtra « jamais (s)on premier amoureux, ni le métier qu’elle aurait fait... »

« Mon coeur de maman saigne de ton absence, de ta joie de vivre, de ton humour, de tes câlins, de ton regard posé sur moi. Tu me manques terriblement, je ne t’oublierai jamais » termine-t-elle sa lettre, signée « maman ».