Révélée en 2004 dans la Nouvelle Star, Amel Bent s’est imposée comme une figure incontournable de la scène musicale française. Avec sa voix puissante et ses textes poignants, la grande amie de Slimane a conquis le cœur du public grâce à des titres emblématiques comme Ma philosophie ou Où je vais. Aujourd’hui, elle revient sous les projecteurs avec un nouvel album.
Une nouvelle aventure musicale qui mènera la jurée de The Voice sur scène dès le 16 avril 2026, avec le lancement de sa tournée Minuit Une. Si Amel Bent, qui s’est montrée les cheveux courts, brille sur scène, son parcours personnel est marqué par des épreuves profondes. Invitée de l’émission Dans le rétro, elle s’est livrée sur une blessure d’enfance qui l’accompagne encore aujourd’hui : l’absence de son père.
Amel Bent marquée par l’absence de son père
Dans une rare confession, Amel Bent a évoqué la douleur laissée par le départ de son père alors qu’elle n’avait que trois ans. Une blessure indélébile, qu’elle analyse avec du recul, mais dont l’impact demeure. « L’enfant, en soi, il reste toujours blessé par le manque et par l’incompréhension. Donc, on peut comprendre avec son cerveau d’adulte, mais la blessure de l’enfant, moi, je pense que ça ne se referme pas », a-t-elle confié. Consciente qu’elle n’était en rien responsable, la chanteuse a pourtant longtemps porté ce fardeau émotionnel.
« Moi, je suis un enfant, donc je n’ai pas choisi que les gens se mettent ensemble et se séparent. Mais c’est vrai que j’ai porté ce chagrin-là toute ma vie, alors que j’y suis absolument pour rien », a-t-elle confié. Malgré ce vide paternel, elle a trouvé un soutien indéfectible auprès de sa mère, avec qui elle a construit une relation fusionnelle.
Quand on se retrouve seule avec une maman dans des conditions un peu compliquées, on compte l’une sur l’autre.
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
Liam Di Benedetto : elle dévoile pour la première fois le visage de son fils Léroy !
-
Sabrina Ouazani : l'actrice fait des confidences sur sa consommation d'alcool, "il y a un truc..."
-
Obsèques du pape François : cet homme s'oppose à la présence d'Emmanuel Macron !
-
"Il préfère la bagarre avec..." : Julien Bert refuse de combattre contre Illan, ce dernier l'atomise !
-
Elsa Bois : victime de cyberharcèlement, elle fait des tristes confidences, "des messages qui sont…"
-
Sarah Fraisou : accusée de harcèlement et de faits graves, elle nie totalement les faits !
-
Kamila : les images CHOCS de l'agression de son frère dévoilées !
-
Pierre Palmade : la cour d’appel de Bordeaux a rendu son verdict, il est libéré mais à une seule condition précise
-
"Quelque chose en moi a changé" : Kendji Girac se confie sur sa nouvelle vie depuis son accident !
-
"Je n'en peux plus, stop" : la lune de miel de Sophie et Guillaume (Mariés au premier regard) tourne au fiasco total !
Cette enfance marquée par l’absence et les difficultés a forgé sa personnalité et son regard sur la vie. Si la douleur ne disparaît jamais totalement, elle a appris à en tirer une force qui transparaît dans son art et ses textes.
Le courage d’une mère, un repère inébranlable
Au-delà de l’absence de son père, Amel Bent met en lumière le rôle essentiel de sa mère, qui a fait preuve d’un courage sans faille pour l’élever seule. Loin de lui cacher la réalité, elle lui a toujours tout expliqué pour éviter le sentiment d’injustice. « Malgré l’écart d’âge, ma mère, elle a fait le choix vraiment de toujours tout m’expliquer, pour pas que je sente d’injustice. Elle n’a pas laissé de place au non-dit », a-t-elle révélé. Cette transparence a permis à Amel Bent de grandir avec une conscience aiguë des réalités économiques.
Dès l’enfance, elle mesurait les efforts consentis pour lui offrir le meilleur, sans jamais ressentir de frustration. « À 4-5 ans, je savais ce que ma mère gagnait. Ça veut dire que quand elle ne pouvait pas m’acheter le cadeau d’anniversaire ou de Noël que je voulais, j’en ai jamais voulu à ma mère parce qu’en fait, je savais très bien ce qu’elle gagnait et je savais à quel point c’était peu. Et donc, le peu qu’elle m’offrait… Pour moi, c’était une reine et elle avait fait un sacrifice exceptionnel », s’est-elle souvenue.