Le 10 février 2023, Pierre Palmade est responsable d’un accident de voiture. Alors qu’il conduisait sous l’emprise de cocaïne après trois jours festifs, l’humoriste français perd le contrôle et percute de plein fouet un véhicule qui arrivait en face. Pour rappel, l’impact d’une rare violence avait blessé les trois membres d’une famille, dont un enfant de 6 ans et une femme enceinte de 7 mois qui avait perdu son bébé à la suite du choc.
Aujourd’hui, le petit garçon blessé dans l’accident causé par Pierre Palmade n’ose même plus sortir de chez lui. Quant à son père, conducteur du véhicule heurté, il vit avec des douleurs quotidiennes qui n’ont de cesse de ressasser ce jour dramatique. Dans l’attente de son procès, l’humoriste, lui, continue de travailler de manière incognito. Néanmoins, l’acolyte de Michèle Laroque vit avec beaucoup de regrets sur la conscience.
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Pierre Palmade : un penchant pour la fête
Tandis que le procès du comédien est fixé au 20 novembre prochain, l’émission Sept à Huit a diffusé un reportage sur Pierre Palmade et sa consommation de drogue ce 10 novembre 2024. Pour ce documentaire, des amis et des anciens producteurs à lui ont accepté de se confier. Cela est notamment le cas de Claude Fournier, un de ses anciens producteurs qui confie : « C’était le resto, c’était la boite de nuit, l’after. On dort bien le matin, on se lève à 14 heures (…) on sera à l’heure à 20 heures », se remémore-t-il.
En effet, l’amour de Pierre Palmade pour la fête et les soirées n’est un secret pour personne. Finalement, Pascal Guillaume, ami et producteur de l’humoriste est revenu sur les origines de sa consommation de drogue : « Il a commencé à consommer de la cocaïne, c’est un autre artiste qui lui fait goûter ça, au départ de façon occasionnelle, et ça va devenir de moins en moins occasionnel, mais il arrive à gérer sa consommation. Pendant très longtemps, il saura à quel moment il faut en prendre, à quel moment il faut s’arrêter ».
Les premières crises de l’humoriste : une descente aux enfers
Mais le temps passe et la dépendance prend le dessus. « Puis au fur et à mesure, il va en prendre de plus en plus », regrette Pascal Guillaume. Une triste constatation partagée par François Rollin, ami de Pierre Palmade : « Pendant longtemps, c’était un consommateur festif, et à un moment donné, il s’est fait rattraper par ce truc, ça s’appelle l’addiction. Bien sûr, j’ai vu évoluer, et c’était d’autant plus douloureux que ça se ressentait dans le travail », admet ce proche de Palmade.
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Ce constat est en accord avec les propos de Pascal Guillaume qui avoue : « Il y a des moments où on n’arrive plus à jouer. Il y a toute la période où on sauve les dates. Les premières minutes du spectacle sont difficiles, mais après il s’en sort bien. Et il y a des soirées où il ne vient pas ou il est dans un tel état qu’il ne peut pas jouer. Les premières crises sont assez simples à gérer ». Hélas, il va comprendre que Pierre Palmade peut s’approvisionner en drogue quand il le désire grâce à son téléphone. Le début de la descente aux enfers.
« Mon fils ne veut plus sortir dehors à cause des cicatrices qu’il a à la tête, il a mal en permanence » raconte le père de l’enfant, victime de l’accident avec Pierre Palmade. Cet homme est lui-même gravement handicapé, souffrant le martyr et ne pouvant plus faire sa toilette… https://t.co/zZyX2y0s7b
— Myriam Palomba (@myriampalomba) November 11, 2024