La justice a rendu son verdict
Le 7 Janvier 2023 à Golbey dans les Vosges, Lucas a mis fin à ses jour.s. Cette tragédi.e serait la conséquence d’une série de harcèlement à caractère homophob.e. Alors, une enquête a été ouverte.
Frédéric Nahon, le procureur de la République d’Épinal, s’est exprimé lors d’une conférence de presse à ce sujet. « L’objet de notre enquête est de confirmer la réalité des faits de harcèlement, leur durée, ainsi que le contenu exact des propos et des comportements dénoncés. Lucas avait laissé un mot dans son journal intime expliquant sa volonté de mettre fin à ses jour.s. (…) Mais il ne fait pas référence au harcèlement ».
Sur le même sujet
C’est un proche de la famille qui a confirmé le caractère homophob.e du harcèlement au micro de RMC : « Il était harcel.é régulièrement par rapport à sa tenue, sa façon d’être, à ce qu’il dégageait. Il était entier donc il ne se cachait pas. Cela dérangeait peut-être certaines personnes qui n’osaient être aussi entières que lui. En rentrant de l’école, il se plaignait de ce qu’il vivait encore et encore. Sa maman a appelé au secours à plusieurs reprises. Le milieu scolaire, où il passait les trois-quarts de son temps, n’a pas réagi comme il fallait. »
Les proches ne comprennent pas la décision
Les enquêteurs ont effectivement constaté que Lucas avait subi du harcèlement scolaire depuis plusieurs mois avant le drame. Tout a débuté lorsqu’il aurait confié son homosexualité à un de ses amis. La nouvelle s’est répandue au sein de l’établissement scolaire. Engendrant des moqueries de la part de certains camarades. Une élève de cet établissement scolaire avait également témoigné. En attendant leur procès, les quatre présumés harceleurs de Lucas ont pu retourner à l’école.
Ce lundi 3 avril, l’audience au lieu au tribunal pour enfants d’Epinal, dans les Vosges. Sauf que, de façon totalement inattendue, le parquet a fait une requête, comme l’a révélé Midi Libre. « Le parquet a demandé l’abandon de la circonstance aggravante liant le suici.de au harcèlement scolaire« , a expliqué Emmanuelle Larrière, l’avocate d’un des collégiens.
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
Simon Castaldi : réconcilié avec Cassandra Jullia ? Il lui fait une incroyable déclaration d'amour !
-
"Nous sommes hyper heureux !" : Fauve Hautot (Danse avec les stars) son nouveau projet avec son compagnon Romain Guillermic enfin dévoilé
-
Secret Story : c'est officiel, l'émission revient pour une nouvelle saison !
-
Mort à seulement 20 ans de cette influenceuse dans des circonstances dramatiques
-
Affaire Conclue : l'émission au cœur d'une escroquerie, une candidate devant la justice !
-
"Ça me révolte" : la présence Kendji Girac aux Enfoirés 2025 sidère les internautes !
-
Mort de Michelle Trachtenberg à 39 ans : sa dernière apparition troublante, "il se passait quelque chose…"
-
Secret Story va faire son retour : l’annonce surprise de TF1, le casting est ouvert !
-
Cécile (MAPR) se confie sur la crise d'adolescence "violente" de sa fille Anissa
-
"Encore choquée de la nouvelle" : le comité Miss France a choisi la candidate qui concourra à Miss Monde 2025
Frédéric Nahon, le procureur, a livré sa version des faits. « Au vu de l’analyse du dossier et de ce qui s’est dit à l’audience, il restait un doute par rapport à la causalité« , a-t-il débuté avant de poursuivre : « Le tribunal pour enfants reste saisi de la totalité des faits, il appréciera lui-même si effectivement il y a un lien de causalité entre les deux« . Une décision incomprise par la famille. Si la demande du parquet est acceptée par les juges, les jeunes accusés risquent au maximum 18 mois de prison et 7’500€ d’amende. Mais pourquoi le parquet a-t-il pris cette décision ? Pour Frédéric Nahon, l’explication est simple : « La date du dernier fait de harcèlement caractérisé remonte à novembre. Il s’est écoulé plus d’un mois entre le dernier fait caractérisé et le suic.ide« , a-t-il indiqué.
Voir cette publication sur Instagram