Le 10 octobre 2024, le cinéma français faisait ses adieux à Michel Blanc, décédé d’un violent choc anaphylactique. Lors de ses obsèques, ses amis se sont rassemblés à l’église Saint-Eustache de Paris pour lui rendre un dernier hommage. Parmi eux se trouvait Jean-Paul Rouve, qui a délivré un discours pour le moins inattendu. Très proche de Michel Blanc, il a accompagné sa veuve à la cérémonie et s’est souvenu avec humour de son complice de toujours.
Jean-Paul Rouve et Michel Blanc s’étaient récemment retrouvés à l’écran pour le film Les Tuches 4, dernier volet de la saga à laquelle avait participé le frère d’Ulysse (Star Academy). Figure du cinéma français, celui qui campe le rôle de Jeff Tuche est également connu pour de nombreux personnages cultes. Malheureusement, il est également à l’affiche d’un film aux conséquences désastreuses. Ce vendredi 11 avril, la Justice a enfin rendu son verdict sur le terrible impact du tournage.
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Donne-moi des ailes, avec Jean-Paul Rouve, provoque une catastrophe
À partir de juin 2018, Jean-Paul Rouve participe au tournage du film Donne-moi des ailes, en Camargue. Inspiré par l’histoire de Christian Mouillec, le long-métrage met en images son projet de sauver des oies naines, une espèce en voie de disparition. Il entend les guider depuis son ULM sur une route migratoire moins dangereuse que celle qu’elles empruntent habituellement, de la Norvège au Sud de la France. Mais le tournage aura un effet inattendu par l’équipe.
Pour réaliser certaines prises de vues, la production utilise deux ULM volant à basse altitude au-dessus d’un site classé Natura 2 000. Malheureusement, le vol perturbe une colonie de 8 000 flamants roses en pleine période de couvaison. Sur cet endroit unique de nidification en France, 500 œufs sont abandonnés, engendrant la perte de 11,5 % de la reproduction annuelle de l’espèce. Une véritable catastrophe écologique qui mènera Radar Films, la société de production, devant la Justice.
Le tribunal condamne la production
Ce vendredi 11 avril, le tribunal correctionnel de Nîmes a rendu son verdict, après 7 ans d’instruction. Au moment des faits, plusieurs associations environnementales se constituent partie civile et le procureur réclame une peine allant jusqu’à 80 000 €. Si Nicolas Vanier, le réalisateur et Éric Guichard bénéficient d’un non-lieu, il n’en est pas de même pour Radar Films. La société de production est condamnée à une amende de 50 000 € pour « destruction non autorisée d’œufs ou de nids » d’une espèce protégée.
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Radar Films écope également d’une amende supplémentaire pour « perturbation volontaire et atteinte à la conservation » des flamants roses. L’entreprise doit également assurer le paiement d’une publication du jugement dans la presse locale et les Cahiers du cinéma. Ce film, dans lequel Jean-Paul Rouve tenait le premier rôle, avait pourtant une vocation écologique. Ce jugement rappelle donc à l’industrie toute entière l’importance de la préservation des lieux de tournage et le potentiel désastreux de certaines méthodes de captation.
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