Décidément, il faut se méfier dans les supermarchés ces derniers temps. En effet, ces dernières semaines, plusieurs produits ont été rappelés par différentes enseignes pour risques sanitaires. On pense notamment à Carrefour, dont du poivre noir moulu a été contaminé aux hydrocarbures. Mais aussi Leclerc, avec ses fromages à raclettes comportant un risque de Listeria. Ou encore Auchan qui fait également face à une suspicion de contamination à la listeria dans des barquettes de dindes.
Cette fois, pas de maladie grave, mais la situation n’en reste pas moins préoccupante pour autant. Lilian, un habitant d’un petit village de Dordogne s’est rendu comme à son habitude au supermarché ce 23 janvier 2024. Dans son caddie, il avait ajouté une tarte aux pommes industrielles conditionnée dans un moule en aluminium. Malheureusement, il ne se doutait pas une seconde de ce qu’il allait y trouver au moment de la consommer.
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Un stylo-bille dans une tarte aux pommes
En effet, au moment de déguster sa tarte, Lilian a eu la mauvaise surprise de découvrir un stylo orange, en partie fondu entre la pâte à tarte et le moule. Celui qui s’est confié au quotidien Sud Ouest ce 13 février 2024 avoue avoir « d’abord cru à une fève glissée par erreur ». Et on imagine que c’est ce qu’il aurait préféré. Face à la situation, le quadragénaire est évidemment retourné dans son supermarché pour se plaindre.
Malheureusement, les choses ne se sont pas exactement déroulées comme il l’avait espéré. Reçu par les responsables en charge de la sécurité de l’hygiène, ces derniers ont consentis à lui rembourser sa tarte et lui ont également offert un bon d’achat de 10 euros dans la grande surface. Carte cadeau que Lilian a refusé, car en ce qui concerne le préjudice, tout le monde nie ses responsabilités.
Le supermarché ne reconnaît pas son erreur
Finalement, c’est une double déception pour Lilian. Dans un premier temps, le supermarché lui explique qu’ils ne sont en rien responsables de cette mésaventure. En effet, ils assurent que les tartes ne sont pas fabriquées sur place mais par un prestataire. L’établissement, lui, se contente de passer les pâtisseries au four. Toutefois, il promet à son client de faire « remonter le problème » à l’entreprise concernée, qui n’est autre que Pasquier.
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Mais là encore, le prestataire décline la responsabilité. Dans les colonnes de Sud-Ouest, Liliam explique qu’une personne de Saint-Astier l’avait contacté pour l’informer que la direction de Pasquier n’était pas responsable. « Selon elle, le système de contrôle de qualité aurait détecté la présence du stylo », explique-t-il. Des explications et une compensation jugées insuffisantes par le consommateur.