À l’âge de seulement six ans, Théo Curin a dû se faire amputer des quatre membres des suites d’une méningite. Mais en dépit de son jeune âge, Théo a fait preuve de résilience, souhaitant se concentrer sur le positif pour aller de l’avant. Pour lui, cette différence est une force. Lors d’une récente interview chez Closer, il assure : « J’ai très vite réalisé que mon handicap serait comme un ‘icebreaker’ qui me permettrait d’aller facilement vers les autres ».
Et aujourd’hui âgé de 24 ans, Théo Curin est plus épanoui que jamais, et ce, malgré sa différence. D’ailleurs, rien ne semble pouvoir l’arrêter. En effet, après avoir été la star de la cérémonie d’ouverture des Jeux Paralympiques 2024, il est aux commandes du jeu à succès de France 3, Slam, depuis la rentrée. De plus, il est un nageur, un comédien, un chroniqueur et un acteur !
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Théo Curin se bat pour sensibiliser le public
Mais le jeune homme ne s’arrête pas là ! Et oui, ce sont en partie pour les défis fous qu’il se lance, à l’instar de la traversée du lac Titicaca, que Théo se fait connaître du grand public. Mais s’il accepte pleinement son handicap, il n’en est pas moins très investi dans sa campagne de sensibilisation, « parce que le vaccin contre la méningite à méningocoques existe et qu’il sauve des vies », déclare-t-il de nouveau auprès de nos confrères.
Par ailleurs, il ajoute que : « La méningite est une course contre-la-montre. C’est la raison pour laquelle je veux aussi informer sur les premiers symptômes : raideur de la nuque, fièvre, vomissements… Si, en 2006, nous en avions été informés, j’aurais été traité rapidement par antibiotiques et, par conséquent, pu éviter l’amputation ». Aussi, il a témoigné de l’importance de la scolarisation des enfants en situation de handicap.
Il se remémore un geste odieux d’une femme à son égard
Il faut dire que parfois, Théo Curin a eu affaire à la malveillance de certaines personnes. Ainsi, il sait que le monde n’accepte, hélas, pas toujours les différences de chacun. Et pour cause, il en a lui-même été la victime, et c’est « ce qui a été le plus difficile à supporter », comme il le confie à Closer. De cette façon, le jeune homme se remémore le comportement choquant qu’une femme avait eu à son égard, alors qu’il n’était encore qu’un petit garçon.
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« Je me souviens de cette dame assise en face de moi dans le train. Elle a demandé à ma mère si ‘ce que j’avais’ était contagieux’ », commence-t-il par raconter. Et bien que sa mère ait tenté de faire preuve de pédagogie dans cette situation, c’est peine perdue. « Elle est quand même allée voir le contrôleur pour qu’il vienne poser lui-même la question. Puis, elle a changé de place. », se souvient-il. Et si aujourd’hui il arrive à en rigoler, il confie que cette mésaventure l’a beaucoup peiné à l’époque. Et malheureusement, on veut bien le croire…