Dans le podcast Vivre pour deux, mis en ligne ce dimanche 1er juin 2025, Lucie Bernardoni s’est exprimée avec sincérité sur un tournant sombre de sa vie. Celui qu’elle a pris à la mort de Grégory Lemarchal. Ce témoignage émouvant est revenu sur une habitude qu’elle qualifie elle-même de regrettable, prise dans un moment de douleur profonde.
Ancienne finaliste emblématique de la saison 4 de la Star Academy, Lucie Bernardoni a souvent évoqué avec émotion son lien avec Grégory Lemarchal. Mais c’est avec une rare transparence qu’elle revient aujourd’hui sur les conséquences personnelles du deuil, révélant une part intime et méconnue de sa reconstruction. Derrière l’image de la professeure bienveillante, se cache une femme marquée à jamais.
Sur le même sujet
Une relation discrète devenue hommage public
Longtemps, leur histoire d’amour était restée secrète. Ce n’est que récemment, près de vingt ans après la fin de la Star Academy, que Lucie Bernardoni a révélé avoir partagé une relation avec Grégory Lemarchal. Une révélation qui avait bouleversé les fans de l’émission. Et qui a pris une autre dimension à l’approche du 18e anniversaire de la disparition du jeune chanteur. « Tu aurais été un papa merveilleux et drôle pour tes enfants », avait-elle écrit sur les réseaux sociaux en avril dernier. Un hommage tendre et déchirant. Dans le podcast Vivre pour deux, Lucie se livre davantage sur l’impact durable qu’a eu la perte de Grégory sur sa vie personnelle.
« Il est toujours présent mais maintenant, c’est joyeux. Maintenant ! Ça l’a été un peu moins », confie-t-elle. Ce cheminement vers l’acceptation n’a pas été immédiat. Elle évoque la sensation d’urgence, presque vitale, de devoir vivre pour deux, en son nom, et à travers ses souvenirs. « Au début, ce n’était pas ‘il faut vivre pour moi' », explique-t-elle. Ces mots traduisent la confusion émotionnelle du deuil, entre hommage et culpabilité. Et aussi cette volonté de maintenir vivante une mémoire qu’elle considère comme toujours présente, presque incarnée.
« Je m’en veux », martèle Lucie Bernardoni
Mais dans cet élan de douleur et de révolte, Lucie Bernardoni a aussi pris une décision qu’elle regrette amèrement. Après la mort de Grégory Lemarchal, elle a commencé à fumer. Elle, qui se décrivait comme « anti-tabac », a succombé à cette habitude pour des raisons qu’elle qualifie aujourd’hui de honteuses. « J’ai commencé à fumer. Pour de mauvaises raisons. Par défi ! C’est affreux de le dire », admet-elle dans le podcast. Elle explique que ce geste n’était pas rationnel, mais bien le fruit d’une rébellion, d’un cri intérieur face à l’injustice de la perte. « Je n’ai jamais réussi à arrêter et je fume depuis 2007. C’est honteux. Je m’en veux », poursuit-elle amèrement.
Cette déclaration bouleversante met en lumière les effets insidieux du deuil, même sur les comportements les plus inattendus. Lucie confesse avoir réalisé seulement récemment à quel point ce choix était irrationnel. Elle évoque la culpabilité ressentie, surtout lorsqu’elle pense à ceux qui luttent contre des maladies liées au tabac : « Je me suis dit ‘quelle honte’ face à des gens qui sont malades. » Une seule parenthèse sans cigarette : l’année où elle a eu sa fille. Mais au-delà de la dépendance, c’est le poids du geste initial qu’elle porte encore, celui d’un acte désespéré dicté par le chagrin.