Laurent Ruquier s’est confié sans détour sur sa vie personnelle dans Paris Match. Et ce, à l’occasion de la sortie prochaine de sa biographie Ruquier, vies secrètes, signée Marcela Iacub. L’enquêteur de Mask Singer y revient notamment sur ses angoisses d’enfance, ses rapports familiaux complexes, et ses relations amoureuses.
Parmi ces confidences intimes, Laurent Ruquier aborde pour la première fois les raisons qui l’ont conduit à se séparer d’Hugo Manos, son compagnon durant sept ans. Une rupture qu’il explique sans amertume, mais avec lucidité, à la lumière de son parcours sentimental marqué par la recherche d’un amour véritable et durable.
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L’introspection sincère de Laurent Ruquier portée par la plume de Marcela Iacub
À travers sa collaboration avec l’écrivaine Marcela Iacub, Laurent Ruquier a accepté de se livrer avec une honnêteté rare. « Je n’ai jamais fait de psychanalyse, mais ça ne ressemblait pas à une séance d’analyse », plaisante-t-il. Ce travail d’introspection a pourtant permis à l’animateur de faire face à de nombreuses zones d’ombre de son passé. « Elle m’a parfois littéralement ouvert les yeux », admet-il, tout en reconnaissant quelques désaccords, notamment sur la manière dont l’autrice évoque sa mère. Ces échanges ont réveillé chez lui des souvenirs enfouis et l’ont confronté à ses angoisses familiales. Issu d’un milieu modeste et discret, Laurent Ruquier a grandi dans une famille qu’il qualifie de « taiseuse ». Le dialogue y était rare, presque absent. Il explique : « Je n’aurais jamais osé poser des questions à mes parents. »
Une grande différence d’âge avec ses aînés l’a aussi tenu à l’écart de certaines dynamiques familiales. Ces silences ont nourri chez lui un besoin constant de reconnaissance et d’amour. « Je ne sais rien de la vie de ma famille avant ma naissance, au Havre », confie-t-il avec une forme de résignation. Ce manque de repères, il l’a souvent cherché à combler dans ses relations sentimentales. C’est avec beaucoup de pudeur que Laurent Ruquier évoque sa rupture récente avec Hugo Manos. Interrogé sur son rapport à la souffrance amoureuse, il reconnaît :
Ce n’est plus le cas depuis une vingtaine d’années. Mais avant, oui, je ne tombais amoureux que d’hommes inaccessibles ou qui ne voulaient pas de moi.
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Cette époque semble désormais derrière lui, car ses deux grandes histoires, avec Benoît (quinze ans de vie commune) et Hugo (sept ans), ont été marquées par une forme d’évidence. « Je n’ai pas eu à faire grand-chose pour les conquérir », confie-t-il avec tendresse.
La fin d’une histoire avec Hugo Manos : entre lucidité et romantisme
Mais même les évidences s’érodent avec le temps. « Ça ne marchait plus… Et je ne suis pas résigné au point de continuer à vivre avec quelqu’un quand l’amour est parti », explique-t-il simplement. Fidèle à son romantisme assumé, il continue de croire au grand amour. « Je suis la grenouille qui attend que son prince charmant vienne l’embrasser », dit-il avec humour. Toutefois, il n’anticipe pas la suite : « Je ne peux pas vous offrir de scoop car je ne connais pas encore le nom du prochain… Je ne sais même pas s’il y en aura un. » Ces mots révèlent une vérité douce-amère : l’amour l’a quitté, mais l’espoir, lui, demeure. Dans cette période de transition, Laurent Ruquier ne cède ni à la mélancolie ni à l’amertume. Il redécouvre même les vertus de la solitude.
Récemment parti seul au Pérou, il raconte cette escapade comme un moment ressourçant, loin des regards et des attentes. « Beaucoup de gens ont été surpris de me voir partir en vacances cinq jours au Pérou, seul. Mais ça m’a permis de rattraper mes lectures en retard », déclare-t-il. Ce temps pour lui a été salutaire. « Je ne m’ennuie jamais avec un bon livre », affirme-t-il, comme pour rappeler que l’amour des mots peut aussi combler certains vides. Cette acceptation de la solitude est nouvelle pour l’animateur, souvent habitué à être entouré. Elle n’est pas une fin, mais un état transitoire, presque choisi. Il ne ferme aucune porte, mais refuse de se précipiter vers une nouvelle histoire simplement pour combler un vide. Cette maturité, il la doit à son parcours personnel, fait de conquêtes, de ruptures et de renaissances.