Affaire P. Diddy : le rappeur gracié par Donald Trump ? Les internautes en sont persuadés

Depuis que le président des États-Unis Donald Trump a évoqué la possibilité de gracier P. Diddy, les spéculations vont bon train. Les internautes s’agitent, les médias relaient en boucle les déclarations, et une question brûle toutes les lèvres : le magnat du rap bénéficiera-t-il d’une clémence présidentielle malgré la gravité des accusations qui pèsent sur lui ? L’idée paraît folle, mais elle semble bien réelle.

Sean « P. Diddy » Combs, figure majeure du hip-hop américain, est au cœur d’un procès tentaculaire depuis mai 2025 à New York. Il est accusé d’avoir orchestré un réseau de trafic sexuel, d’extorsion et d’avoir imposé une emprise violente sur plusieurs femmes. Face à ces révélations glaçantes, la sortie possible du rappeur grâce à une décision politique suscite l’indignation.

Une grâce présidentielle envisagée… et déjà controversée

C’est depuis le Bureau ovale que Donald Trump a relancé le débat ce vendredi. Interrogé sur le sort de P. Diddy, le président n’a pas écarté l’idée de lui accorder une grâce présidentielle. « Je ne sais pas. J’examinerai certainement les faits », a-t-il déclaré devant la presse. L’ancien locataire de la Trump Tower, habitué à jouer la carte de la provocation, a tenu à rappeler qu’il n’agissait pas selon les préférences personnelles : « S’il a été injustement traité, qu’il m’aime ou qu’il ne m’aime pas n’a aucun impact ». Il a aussi évoqué avoir connu le rappeur par le passé, tout en précisant qu’ils n’avaient « plus parlé depuis des années ».

Cette prise de parole a immédiatement enflammé les réseaux sociaux. Pour certains, Trump cherche à s’attirer les faveurs de l’industrie du divertissement, en particulier à l’approche des élections. Pour d’autres, cette déclaration démontre un mépris total envers les victimes présumées de Diddy. Car les témoignages livrés au tribunal sont accablants : son ex-compagne Cassie Ventura et son ancienne assistante Capricorn Clark ont notamment évoqué des années d’humiliations, de coercition et d’exploitation. Dans ce contexte, envisager une grâce présidentielle est perçu comme une provocation.

50 Cent en croisade contre P. Diddy… et contre Trump ?

Face à cette éventualité, les oppositions se font entendre, et pas seulement du côté des activistes. 50 Cent, ennemi historique de P. Diddy, mène la charge contre toute forme de clémence présidentielle. Sur ses réseaux sociaux, le rappeur a rappelé les tensions passées entre les deux hommes : « Trump n’aime pas qu’on lui manque de respect, et P. Diddy l’a insulté par le passé », a-t-il écrit sur Instagram. Cette pique, savamment dosée, vise à réveiller l’égo du président pour l’éloigner de toute idée de grâce. Mais 50 Cent ne s’arrête pas là. Selon le New York Post, il aurait l’intention de contacter directement Donald Trump pour le dissuader.

Je vais parler à Trump. Il y a des choses bien plus importantes à gérer dans ce pays que d’essayer de sauver P. Diddy.

Une déclaration largement partagée, et saluée, sur les réseaux américains. Le rappeur est également en train de produire un documentaire choc sur cette affaire, dont les bénéfices seront reversés à des associations de soutien aux victimes de violences sexuelles. Ce positionnement frontal contre P. Diddy marque un tournant : la rivalité artistique se mue en combat judiciaire et médiatique. 50 Cent se présente désormais comme un acteur engagé, refusant que l’impunité touche même les plus puissants. Une posture qui séduit de nombreux internautes, convaincus qu’il faut empêcher la justice d’être instrumentalisée à des fins politiques.