Le 6 août 2020, le corps d’Amandine, une adolescente de 13 ans, est retrouvé sans vie au domicile familial de Montblanc (Hérault), près de Béziers. Selon les premières constatations de l’enquête, la jeune fille aurait fait un arrêt cardiaque, en raison évidente d’une sous-nutrition fatale. Et pour preuve, la collégienne ne pesait plus que 28 kilos pour 1,55 m lors de son décès.
Rapidement, la mère et le beau-père d’Amandine ont été incarcérés, puisque accusés d’“actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, et pour l’avoir volontairement “affamée”. Mais alors que le procès de Sandrine P., la mère de l’adolescente, s’est ouvert le 20 janvier à Montpellier, l’attitude de cette dernière fait froid dans le dos. Et ce, notamment face aux clichés insupportables de sa défunte fille.
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Le procès dans la mort d’Amandine, 13 ans, s’est ouvert
Accusés d’actes de torture et de barbarie, Sandrine Pissara et Jean-Michel Cros, la mère et le beau-père d’Amandine, doivent désormais répondre de leurs actes devant la justice. Mais face à la cour, le comportement de la mère de famille choque profondément. Pour cause, cette dernière nie en bloc les faits qui lui sont reprochés. « Je ne sais pas pourquoi elle ne mangeait pas. Elle n’a pas été privée de nourriture », a simplement déclaré Sandrine P. à la barre devant une assistance médusée.
Face à l’abomination qu’est cette affaire, le magistrat n’a d’ailleurs pas su garder son sang-froid. Mais en ce qui la concerne, la mise en cause, qui risque la perpétuité, continue de se défendre d’avoir joué un rôle dans la mort de sa fille. Ce 21 janvier, au deuxième jour d’audience, Sandrine P. a réaffirmé ne toujours pas comprendre “pourquoi” et “de quoi” sa fille était morte. Ainsi, le président de la cour d’assises, Éric Emmanuelidis a demandé à voir plus de photos de la jeune Amandine.
L’attitude de sa mère face à des clichés d’une violence sans nom fait froid dans le dos
Dans la salle muette, une photo de classe de la collégienne datant de la rentrée 2019 s’est alors affichée. « C’est votre fille. Elle n’a pas un grand sourire, mais elle a un joli visage », a souligné le magistrat. Puis, il a dévoilé une photo du jour du drame : « Et voilà le corps d’Amandine tel qu’on l’a retrouvé au deuxième étage de votre maison », a-t-il simplement ajouté. Sur le cliché d’une rare violence, on peut remarquer Amandine, très amaigrie et sans dents, allongée sur le dos.
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Mais dans le box des accusés, pas de réaction. En effet, Sandrine P. est restée silencieuse, le regard dans le vide. Éric Emmanuelidis a alors insisté : « Qu’est-ce que vous n’avez pas vu, pas compris? Ce visage, elle l’avait déjà la veille, les jours précédents… Elle s’est privée elle-même de manger ? », a-t-il déclaré. « Oui, je pense », a répondu Sandrine P. « Et elle s’est aussi cassé volontairement les dents. Qu’est-ce que vous lui avez fait ? C’est le moment », s’est agacé le président. En vain. Sandrine P. continue d’observer le visage martyrisé de sa fille, sans un mot.
À lire aussi, trois ans après le décès de l’Ogre des Ardennes, le corps d’une de ses victimes pourrait être retrouvé 30 ans plus tard.
Cette semaine, je vous emmène aux assises de #Montpellier pour suivre le procès de la mort de la jeune #Amandine, 13 ans, affamée par sa mère et son beau-père, Sandrine P Et Jean-Michel C. L’audience débute à 14 heures. Par@MathieuFourquet pic.twitter.com/h113fXLRuK
— Le Nouveau Détective (@MagDetective) January 20, 2025