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Affaire Estelle Mouzin : les mots glaçants de Michel Fourniret au juge

par Soukaina Hafdane

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Affaire Estelle Mouzin : les mots glaçants de Michel Fourniret au juge
Crédit photo : Il ne sait pas où est le corps

Affaire Estelle Mouzin : c’est une affaire qui dure et qui fait froid dans le dos. Alors que Michel Fourniret venait d’admettre le meurtre de la petite Estelle. Aujourd’hui ce sont  les mots glaçants qu’il dit au juge qui déstabilisent.

Le père d’Estelle Mouzin  veut des preuves concernant le meurtre de sa fille

Le papa de la petite Estelle déclarait être en attente, il voulait voir où l’affaire va mener : «J’attends de la juge d’instruction qu’elle me dise où elle en est dans le dossier, où elle en est dans la résolution de l’affaire. J’attends qu’elle apporte les éléments matériels qui viendront confirmer les déclarations qui ont été faites lors de cette audition. À défaut, ces aveux n’ont aucun sens.»

Si la juge a réussi à faire parler le meurtrier, Maeva Ghennams’emportait face à celui qui a tué la petite Estelle.

Les mots glaçants de Michel Fourniret au juge sur le corps de la petite Estelle

Michel Fourniret a avoué « avoir pris la vie » de la jeune Estelle Mouzin ce jeudi 5 mars, aujourd’hui il donne plus d’explication. Il a annoncé à la juge : « C’est un fardeau lourd à porter, mais ça n’empêche pas de reconnaître les faits » Devant la photo de la jeune fille il a déclaré : « Il est possible que cette image m’indispose (…) et je reconnais là un être qui n’est plus là par ma faute. »

Suite à ces déclarations la juge lui demande comment il a abordé la petite : « Je dirais qu’elle n’était pas seule mais qu’elle devait être avec une ou plusieurs copines. (…) J’ai traversé l’agglomération motorisé et il y a eu un accostage idoine. » Elle lui montre alors les photos des endroits proches du lieu où Estelle a disparu et il répond :  « Ca me parle, j’ai le sentiment que vous êtes sur le vrai.L‘essentiel pour moi est de voir, avec mes mirettes, l’endroit où je l’ai accostée et où je l’ai fait venir dans ma camionnette. »

Si l’homme semble vouloir coopérer il dit pour l’instant ne pas savoir où est le corps de la petite fille. Et il ne se souviendrait plus de comment il l’a tuée :  « Je ne saurais vous dire et si des images me revenaient, je les foutrais par la fenêtre parce qu’on ne veut garder que ce dont on est fier« 

Des déclarations qui font froid dans le dos, dans les prochaines semaines Michel Fourniret sera à nouveau interrogé.

Et vous ? Que pensez-vous de ces déclarations concernant le corps ?

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