Depuis le 16 décembre 2020, le mystère reste entier concernant la disparition de Delphine Jubillar. Le principal suspect dans cette affaire ? Cédric Jubillar, qui n’est autre que le mari de la jeune femme, avec qui elle était en instance de divorce. Celui-ci, incarcéré depuis juin 2021, attend actuellement son procès aux assises pour septembre prochain. Mais en ce qui le concerne, il nie fermement toute implication dans le meurtre de sa femme.
Cependant, ces dernières semaines, d’importantes découvertes sont venues renforcer les soupçons. En effet, un mois avant la mystérieuse disparition de Delphine Jubillar, le téléphone portable de son compagnon Cédric aurait borné pas moins de 17 fois dans une zone boisée pas encore explorée par les enquêteurs, selon BFMTV. De fait, à quelques mois de l’ouverture du procès, de nouvelles fouilles ont été expressément demandées dans une requête écrite à la présidente de la cour d’assises du Tarn.
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Le téléphone de Cédric Jubillar : la clé de l’enquête ?
Ce dimanche 18 mai 2025, Me Mourad Battikh, l’avocat de la famille de Delphine Jubillar, a révélé sur BFMTV qu’une expertise du téléphone du principal suspect avait eu lieu. Et celle-ci aurait ainsi permis d’établir que l’appareil avait borné à 17 reprises dans une zone boisée entre le 15 novembre et le 15 décembre 2020. « Ces informations peuvent donc laisser supposer que Cédric Jubillar s’est rendu dans le secteur potentiellement pour y enterrer le corps de son épouse », ont alors expliqué nos confrères.
Pour les proches de la disparue, le fameux bois de Mirandol n’a pas été suffisamment fouillé à l’époque. Lors des premières investigations sur les lieux, les gendarmes n’avaient en effet pas pu accéder à certaines zones difficiles à atteindre. Alors, pour Me Pauline Rongier, avocate de la meilleure amie de Delphine Jubillar, cette piste doit aujourd’hui être approfondie. « On est sûr que le portable de Cédric Jubilar a été localisé dans cette zone-là qui est une zone extrêmement précise. C’est au mètre près ces données de géolocalisation. Ce n’est pas comme des bornages qui peuvent être plus éloigné », a indiqué l’avocate auprès de Maxime Switek dans 20h BFM ce lundi.
Plus de temps à perdre
C’est pour cette raison que Me Pauline Rongier a requis de nouvelles fouilles. Et l’avocate de la partie civile est bien décidée à ce que cette demande aboutisse. « Les gendarmes sont allés sur place environ trois semaines après le retour d’expertise. Ils se contentent d’aller sur les lieux, il n’y a pas de douille, il n’y a rien du tout », a-t-elle d’abord indiqué sur les ondes de RTL ce lundi 19 mai.
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Pour Me Pauline Rongier, le constat est sans appel : « Ça fait maintenant quatre ans qu’on connaît les localisations, il n’y a plus un jour à perdre. On demande à la justice de réagir », a en effet déclaré l’avocate au micro de nos confrères. À quelques mois du procès de Cédric Jubillar, des réponses concrètes pourraient-elles enfin être apportées après presque cinq ans d’instruction ? Affaire à suivre.
Disparition de Delphine Jubillar : cette zone “au mètre près” qui resserre l’étau autour de Cédric – Closer
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