Lola Daviet : en larmes, Amandine Pellissard s'exprime sur l'affaire
En larmes chez Sam Zirah, Amandine Pellissard réagit au meurtre de Lola Daviet et réclame le rétablissement de la peine de mort pour Dahbia Benkired, qu’elle juge impardonnable.
Résumé de l'article
Amandine Pellissard s’est émue publiquement de la condamnation à perpétuité dans l’affaire Lola Daviet, exprimant douleur et revendications face à ce drame.
Le meurtre atroce de la jeune Lola Daviet, survenu en octobre 2022, continue de bouleverser la France. À l’occasion de son passage dans l’émission Au jour d’aujourd’hui de Sam Zirah, Amandine Pellissard est revenue sur ce drame. Elle s'est exprimée sur la condamnation à perpétuité de Dahbia Benkired, l’auteure du crime. Submergée par l’émotion, la mère de famille a livré un témoignage bouleversant.
Connue pour sa franchise et son tempérament, l’ex-candidate de Familles nombreuses : la vie en XXL a vécu le destin tragique de la fillette de 12 ans comme un bouleversement. En larmes face au journaliste, elle a exprimé sa colère, son incompréhension et même un souhait radical. Celui du rétablissement de la peine de mort pour les crimes d’une telle cruauté.
Amandine Pellissard réclame le rétablissement de la peine de mort
Face à Sam Zirah, Amandine Pellissard n’a pas caché son indignation. Pourtant, la condamnation de Dahbia Benkired à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible constitue la peine la plus lourde prévue par la loi française. Mais elle reste, selon elle, insuffisante. "Jusqu’alors, j’espérais une chose, c’est qu’effectivement cette femme soit condamnée à la perpétuité, même plus, condamnée à mort", a-t-elle déclaré avec fermeté. Dès lors, le journaliste lui a rappelé que l'abolition de la peine capitale en 1981. Ce à quoi la mère de huit enfants a répondu sans détour : "Je sais, depuis 1981, sous le régime de Monsieur Mitterrand. Et c’est bien dommage, parce que pour des individus comme elle, il faudrait que la peine de mort soit rétablie".
Amandine Pellissard s’est dite révoltée par le fait que la meurtrière, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), continue à vivre aux frais de l’État. "Un détenu en France coûte 100 euros par jour au contribuable, mais cette femme, cette saloperie, excusez-moi du terme, va être nourrie, logée et soignée jusqu’à la fin de ses jours", s’est-elle indignée. Pour elle, deux solutions devraient exister dans ce cas de figure. Premièrement, le renvoi de la condamnée dans son pays d’origine. Ou deuxièmement le rétablissement de la peine de mort pour les crimes d’une barbarie extrême.
Une mère bouleversée qui s’identifie à la famille de Lola
Au-delà de la colère, c’est surtout la douleur et l’empathie qui ont submergé Amandine Pellissard. En pleine interview, elle a fondu en larmes en évoquant le visage de Lola. "Je ne peux pas m’empêcher de faire le transfert quand je vois sa photo. J’ai l’impression de voir l’image de ma fille, parce que j’ai une fille du même âge", a-t-elle confié, la voix tremblante. Submergée par l’émotion, elle a ajouté : "C’est insoutenable. Je n’imagine pas le courage qu’il faut à sa maman. Et n’oublions pas que ce drame a aussi emporté son papa".
Cette identification profonde à la douleur des proches de la victime a touché les spectateurs. Sam Zirah lui a alors demandé pourquoi cette affaire la bouleversait autant. "Parce que j’ai des enfants", a-t-elle répondu entre deux sanglots. "Quand tu es maman, tu ne peux pas être hermétique. J’ai une petite fille de l’âge de la puce. Le papa, il en est mort de chagrin, la maman est détruite, le grand frère aussi". Ces mots, empreints d’émotion et de sincérité, témoignent de la résonance intime que ce drame a eue pour Amandine Pellissard. Celle d’une mère révoltée et anéantie face à l’injustice et à la souffrance d’une autre famille.
