Chaque début d’après-midi sur France 2, Faustine Bollaert recueille des témoignages parfois particulièrement durs à recevoir. Pour faire entendre la voix de victimes au plus grand nombre, elle se fait la confidente de chacun de ses invités, parfois à ses propres dépens. Très proche de ceux qu’elle reçoit sur son plateau, elle pleure avec eux les drames qui surviennent dans leur vie.
On a pu le voir à son émotion après sa rencontre avec la mère de Lola, assassinée en 2022 alors qu’elle n’avait que 12 ans. Pourtant, l’animatrice vit dans l’ombre ses propres drames et doit gérer une charge émotionnelle pour laquelle elle n’est pas armée. Une tension qui inquiète sa famille, notamment son époux Maxime Chattam et sa fille âgée de seulement 11 ans.
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Le poids de la dure mission de l’animatrice
Au fil des années, Ça commence aujourd’hui a su devenir un rendez-vous incontournable pour beaucoup de français. Du lundi au vendredi, plusieurs personnes viennent raconter leurs incroyables histoires à Faustine Bollaert. Des récits parfois touchants et pleins de joie, mais qui peuvent également être effroyables à entendre. En particulier pour l’animatrice qui à chaque jour la mission d’aborder les sujets sociétaux les plus sensibles en présence de victimes des plus grands drames imaginables.
Une énorme responsabilité pour Faustine, se faisant le devoir de mettre sa propre sensibilité de côté pour mieux accueillir la parole de ses invités. « Parfois, je me prends des récits en plein visage. Par exemple, il m’a fallu deux semaines pour sortir de mon prime time sur le harcèlement scolaire », racontait-elle en décembre 2023 à TV Mag. Visiblement « en état de choc » selon Maxime Chattam, son mari, l’état de Faustine Bollaert alerte l’ensemble de sa famille.
Faustine Bollaert en thérapie pour « exorciser » ses émotions
Pour relâcher la pression et continuer à être une oreille attentive pour ses invités sans en pâtir, Faustine Bollaert a fait le choix d’obtenir une aide psychologique. En thérapie, la maman de deux enfants apprend donc à mieux gérer les émotions, afin de préserver sa santé mentale. Un travail indispensable lorsque, comme Faustine, on est constamment confronté à des témoignages plus durs les uns que les autres.
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Je suis seule face à mes invités et, parfois, j’ai besoin de libérer ma parole à moi
Explique-t-elle dans les colonnes du prochain numéro de Télé-Loisirs, à paraître ce lundi 9 décembre. « Je n’ai pas été formée pour exorciser des émotions fortes », révèle Faustine Bollaert. Désormais mieux préparée, la journaliste devrait à l’avenir être en mesure de limiter l’impact émotionnel de son émission sur son état mental. Voilà qui doit rassurer la jeune Abbie, sa fille, déjà si attentive au bien-être de sa maman.
Faustine Bollaert en Une du Télé-Loisirs à paraître ce lundi 9 décembre :