Bruno Guillon : traumatisé par un homejacking, l’avenir de son fils est mis en péril

Alors qu’il est aux prises avec Cyril Hanouna à quelques mois de son arrivée dans le Groupe M6, Bruno Guillon se débat également avec un traumatisme. En effet, en septembre 2023, l’animateur et sa famille sont victimes d’un homejacking qui les marquera à vie. Quatres individus s’infiltrent dans leur domicile de Tessancourt-sur-Aubette et les menacent à l’aide d’une arme à feu. 

Bruno Guillon, son épouse Marion et son fils s’en sortent, mais souffrent dès lors d’un syndrome de stress post-traumatique. Un mal qu’il évoque au tribunal correctionnel de Versailles le 22 janvier dernier. L’animateur dévoile à plusieurs reprises dans les médias l’étendue de la souffrance de sa famille après cette nuit d’horreur. Au Parisien, Bruno Guillon confie les conséquences de ce traumatisme sur son fils adolescent.

Bruno Guillon et sa famille séquestrés

C’est le 27 septembre 2023 que la vie de la famille Guillon bascule. Aux alentours de 3 h du matin, quatre hommes pénètrent dans leur domicile, à Tessancourt-sur-Aubette et les séquestrent. Ils brisent la vitre d’une chambre d’amis et menacent Bruno Guillon et sa femme d’une arme de poing et d’un marteau. Les individus les forcent à se rendre dans la chambre de leur fils, avant de pousser son épouse jusqu’à la cave pour accéder au coffre, canon de l’arme dans le dos.

Ils ligotent et bâillonnent Marion Guillon, et repartent avec un butin estimé à 100 000 euros en montres, bijoux et sacs de luxe. Heureusement, la famille n’est pas blessée, mais est en état de choc. Quelques jours plus tard, lorsque Bruno Guillon raconte l’agression à l’antenne de RTL, l’animateur, encore très secoué, fond en larmes. Près de deux ans plus tard, la marque de ce homejacking est encore très présente chez les Guillon, notamment pour leur fils, Anatole. 

L’avenir de son fils remis en question par le traumatisme

Dans un entretien accordé au Parisien, Bruno Guillon évoque à nouveau ce terrible incident, en particulier son impact sur son jeune fils. En effet, l’adolescent est très touché par ce traumatisme, qui a aujourd’hui une forte influence sur son comportement. « Ils ont brisé la vie d’un gamin de 14 ans au moment des faits. Il avait des rêves d’études qu’il ne fera pas parce que, à cause de cette agression, c’est devenu compliqué à l’école […] Il n’y a pas un soir où, en se couchant, mon fils ne me demande pas si j’ai bien mis l’alarme », explique Bruno Guillon.

Il n’y a pas un soir où, quand il entend un bruit dans la maison, il ne tape pas dans la cloison pour nous demander ce qu’il se passe. 

« Ils ont volé ma vie de papa parce que quand on élève un enfant, on est là dès son plus jeune âge pour lui dire qu’on est là pour l’aider et le défendre ». C’est en effet a eu vision d’horreur que le jeune garçon a dû faire face ce soir-là. « Il se retrouve avec un papa qui est nu, assis sur le bord du lit, les mains attachées dans le dos en train de supplier les agresseurs de ne pas faire de mal ni à sa mère ni à lui ». Les cinq coupables ont écopé de peines de prison de 3, 5, 6, 7 et 12 ans. 

 

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