Sophie Masala : comment la ‘démembreuse’ de Toulouse en est arrivée là ?

Sophie Masala : comment cette mère de famille a pu commettre l’irréparable ?

En mai 2016 à Toulouse, Sophie Masala, une mère de famille de 55 ans tue sa collègue de travail, Maryline Planche. Les deux femmes travaillent au sein de l’Agefiph, une structure de soutien à l’emploi des personnes en situation de handicap. Discrète, fragile et presque aveugle d’un œil, la vi*time est âgée de 52 ans au moment des faits.

En 2019, la Cour d’assise de Haute-Garonne rendait son verdict. Reconnue co*pable, l’accusée est condamné à une peine de 27 ans de réclusion criminelle. À la barre, Sophie Masala a reconnu les faits. Si elle a parfois donné des versions différentes du meu*tre, la quinquagénaire avoue à la barre avoir des regrets. « Je regrette ce que j’ai fait, je ne voulais pas ôter la vie de Maryline ». Se sentant honteuse, la mère de famille confiait même être « un monstre. »

Malgré tout, les faits qu’on lui reprochent sont pour le moins monstrueux. En effet, ce fameux 16 mai 2016, Sophie Masala s’est rendue au domicile de sa collègue où elle l’a fra*pé à la tête avec une bouteille. Une fois m*rte, elle a dépecé le corps de Marylin puis disséminer les morceaux du corps le long du canal du Midi. Excepté la tête, qu’elle a enterrée dans le sable près de son balcon.

Sophie Masala : une « perverse et manipulatrice » selon l’Avocat général David Sénat

Durant les réquisitions de l’Avocat général, ce dernier a dépeint Sophie Masal comme une femme « perverse et manipulatrice« , « envieuse et harceleuse« . Même si la prém*ditation de son crime n’a pas pu être prouvée, David Sénat reste convaincu que l’accusée avait bel et bien des « intentions violentes » en pénétrant dans le domicile de la victime. « Quand on frappe à la tête c’est qu’on veut tu*r.« 

Si Sophie Masala affirme que les deux ‘amies’ auraient eu une violente dispute, l’Avocat général n’en croit pas un mot. « Non, vous n’étiez pas de bonnes amies », lui a-t-il rappelé. Selon lui, « son obsession de savoir quelle est la vie privée (de Maryline Planche), cette quête maladive, c’est entrer en voie de possession et déjà de destruction. » Il va même plus loin : « Le dépeçage, c’est faire comme si Maryline n’avait jamais existé […]. La tête enterrée sous dix centimètres de sable, un trophée macabre ! »

Dans le reste de l’actualité, Le Grêlé a laissé une lettre à sa femme avant de s’ôter la vie, Christian Quesada s’est fait arrêter à Perpignan et une journaliste a été vic*ime d’un AVC en plein direct à la télévision.