Depuis l’ouverture de son procès début mai 2025 à New York, Sean “P. Diddy” Combs est au centre d’un scandale judiciaire tentaculaire. Accusé de viols, de trafic sexuel, de coercition et de violences répétées sur plus de vingt ans, le célèbre producteur voit son image s’effondrer. Au cœur des témoignages, celui de son ex-compagne Cassie, qui affirme avoir été victime de violences physiques, psychologiques et sexuelles.
Alors que la stratégie de la défense repose sur la remise en question du récit des victimes, une scène inattendue a marqué l’audience du mardi 13 mai. Un micro laissé allumé a capté la voix du rappeur murmurant à son avocate : « Je suis fier de toi. » Une phrase adressée discrètement à Me Anna Estevao, qui s’est aussitôt propagée dans la salle, révéle les coulisses d’une défense calculée.
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Une scène captée par micro relance les tensions
Ce commentaire, bien que bref, en dit long sur la tension du procès. La défense tente de réécrire les liens entre P.Diddy et Cassie, et évoque une relation passionnelle et consentie. Une version contredite par le ministère public, qui évoque un schéma d’emprise bien rodé impliquant une centaine de victimes. Parmi les éléments les plus accablants : l’existence de soirées appelées « freak offs », durant lesquelles des femmes étaient poussées à des actes sexuels, parfois sous l’influence de drogues, et filmées à leur insu.
Le dossier est d’autant plus accablant que de nouvelles preuves surgissent à chaque audience, comme cette vidéo de mai 2016, captée par la vidéosurveillance de l’hôtel InterContinental à Los Angeles. On y voit P. Diddy frapper violemment Cassie, avant de lui confisquer ses affaires. Quelques jours plus tard, la chanteuse reçoit un SMS glaçant de l’accusé : « Je suis tellement excité par toi !!! ». Un message auquel elle aurait répondu, interloquée, demandant ce qui lui faisait ressentir cela. La réponse de Diddy ? « Je me sens comme ça depuis vendredi », soit le jour même de l’agression. Une révélation de plus dans un procès où chaque mot peut faire basculer la vérité.
Le nom de Barack Obama circule au procès de P.Diddy
Peu à peu, les audiences du procès de P.Diddy dévoilent un univers sidérant, mêlant stars, abus et dérives. Et contre toute attente, un nom pour le moins surprenant a été cité : celui de Barack Obama. Sans être impliqué dans les faits reprochés, l’ancien président américain a été mentionné dans un contexte dérangeant. En cause, des comprimés d’ecstasy arborant son visage, retrouvés lors de soirées privées organisées par le rappeur. Une évocation qui, bien qu’indirecte, jette une ombre sur son image publique. À la barre, David James, ancien assistant de Diddy, a livré un témoignage troublant. Selon lui, la drogue faisait partie intégrante du quotidien de son employeur.
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Il a affirmé avoir travaillé sous l’emprise de Percocet « presque tous les jours », et consommer le soir des pilules aux formes insolites : « la forme du visage de l’ancien président Obama ». Il décrit également un système d’oppression savamment orchestré. Diddy, selon lui, conservait des vidéos compromettantes pour garder le contrôle sur ses collaborateurs. Une stratégie d’emprise renforcée par une mise en scène glaçante : « Je me souviens que j’étais assis à son bureau et qu’il y avait une photo de M. Combs sur le mur. Elle a pointé le mur du doigt et a dit que c’était le royaume de M. Combs. Nous sommes tous là pour le servir. » Derrière les projecteurs, un empire fondé sur la peur semble peu à peu se dévoiler.