Procès de Mazan : l’une des phrases de Dominique Pélicot à un co-accusé en a surpris plus d’un

Dominique Pélicot, le mari de la victime, est accusé d’avoir livré son épouse inconsciente à d’autres hommes, qu’il recrutait sur des sites de rencontre comme Coco.fr. Les faits se seraient produits à de nombreuses reprises, à l’insu de Gisèle Pélicot, et auraient impliqué des complices auxquels Pélicot donnait des consignes précises pour éviter d’être découverts. Ce procès, qui a débuté il y a plus de deux mois, en est désormais à son 41ᵉ jour, et chaque session d’audience apporte son lot de nouvelles révélations choquantes.

Gisèle Pélicot, une femme forte présente à tous les procès 

Jeudi 7 novembre marquait le 41ᵉ jour d’audience dans cette affaire de viols collectifs. Gisèle Pélicot, principale victime, n’a manqué aucune audience depuis le début du procès. Depuis le premier jour, elle assiste à chaque session, écoutant les témoignages des accusés et supportant des détails douloureux qui lui révèlent des faits dont elle n’avait jamais eu conscience. Face aux accusés, Gisèle fait preuve d’un courage impressionnant. Elle a d’ailleurs pris la parole à la barre pour témoigner de sa souffrance. Lors d’une intervention poignante le 23 octobre dernier, elle a confié :

Je suis totalement détruite.

Par cette prise de parole, Gisèle souhaite non seulement faire entendre sa voix, mais également montrer aux autres victimes qu’elles peuvent, elles aussi, se relever et obtenir justice. Sa quête ne concerne pas uniquement sa propre histoire. Gisèle Pélicot souhaite médiatiser cette affaire pour sensibiliser le public et encourager d’autres victimes à parler : 

 La honte, ce n’est pas à nous de l’avoir, c’est à eux. 

Procès des viols de Mazan : Dominique Pélicot, un nouveau détail sordide révélé

Ce jeudi 7 novembre, le Dr Layet, expert psychiatre, a présenté l’évaluation psychologique de l’un des accusés. Un chauffeur de poids lourd marié à sa cousine, dévoilant de nouveaux détails troublants. Au fil des témoignages, il est notamment apparu que Pélicot orchestrait méthodiquement les abus. À cet homme, il aurait même prononcé cette phrase glaçante :

 Si elle bouge, il faut partir.

Cette phrase, qu’il aurait prononcée alors que son épouse gisait inconsciente témoigne de la préméditation et du sang-froid avec lesquels il agissait. Ce témoignage a profondément choqué l’audience et renforcé la perception de la gravité des crimes dont Pélicot est accusé. Le procès des viols de Mazan n’est pas encore terminé. Et malheureusement des révélations tout aussi glaçantes pourraient encore voir le jour dans les prochaines semaines. En effet, les audiences vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année.