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Procès de Mazan : l’interpellation de Dominique Pélicot alors qu’il filmait sous les jupes de clientes d’un supermarché

par Hazel Nuts

Procès de Mazan : l’interpellation de Dominique Pélicot alors qu'il filmait sous les jupes de clientes d'un supermarché
Crédit photo : légende : Cette vidéo immonde et choquante a mis fin au calvaire de Gisèle Pélicot !

Le procès de Dominique Pélicot, âgé de 67 ans, a débuté le 2 septembre 2023 devant les assises du Vaucluse à Avignon.

Ce retraité est accusé d’avoir orchestré des viols sur sa propre épouse, Gisèle Pélicot, en la droguant pendant des années. Avec 50 coaccusés, il est jugé pour avoir soumis sa femme à des abus sexuels, en la présentant à des hommes qu’il recrutait sur internet. Cette affaire, qui a suscité une vive émotion, met en lumière les violences faites aux femmes et les mécanismes de manipulation et de contrôle qui peuvent exister au sein du couple.

L’affaire a pris un tournant décisif en septembre 2020, lorsqu’un vigile d’un supermarché de Carpentras a intercepté Dominique Pélicot en train de filmer sous les jupes de clientes. Ce geste fortuit a conduit à son arrestation et à la découverte d’un disque dur contenant des images compromettantes de sa femme, inconsciente, avec d’autres hommes. La vidéo diffusée par le magazine Paris Match montre le vigile alertant les clientes et appelant la police, soulignant l’importance de son intervention dans la révélation des abus subis par Gisèle.

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Une vidéo révélatrice

La vidéo, qui a été filmée par Dominique Pélicot lui-même, est devenue un élément clé de l’affaire. On y voit le vigile s’adresser à Pélicot avec indignation, lui reprochant son comportement inacceptable. « Vous êtes un gros dégueulasse ! » s’emporte-t-il, avant d’encourager les victimes à porter plainte. Cette scène, bien que choquante, a permis de mettre en lumière le calvaire vécu par Gisèle Pélicot et a été déterminante pour la suite des événements.

La deuxième semaine du procès a été marquée par l’absence de Dominique Pélicot, qui n’a pas pu assister aux audiences en raison de problèmes de santé. Le président de la cour criminelle du Vaucluse, Roger Arata, a envisagé de renvoyer le dossier si l’accusé restait « durablement indisponible ». Pendant ce temps, les médias continuent de relater l’horreur vécue par Gisèle, dont le témoignage est essentiel pour comprendre l’ampleur des violences subies.

Une audience suspendue

Ce procès est un moment crucial dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Il met en lumière non seulement les abus physiques, mais aussi les manipulations psychologiques qui peuvent se produire dans une relation. La diffusion de la vidéo par Paris Match a permis de sensibiliser le public à ces problématiques et de donner une voix à celles qui souffrent en silence.

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L’affaire Dominique Pélicot est un rappel poignant de la nécessité de lutter contre les violences faites aux femmes. Le procès en cours pourrait marquer un tournant dans la manière dont ces crimes sont perçus et traités par la société. Il est essentiel que les victimes se sentent soutenues et encouragées à parler, afin que des cas comme celui-ci ne restent pas dans l’ombre. La justice doit être rendue, non seulement pour Gisèle Pélicot, mais pour toutes les femmes qui ont subi des violences.

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