Le SAMU réagit après le décès de Naomi
On découvrait ainsi un enregistrement des plus choquants sur
lequel on entend la jeune femme demander de l’aide à une opératrice
des urgences. Mais, cette dernière n’a pas jugé bon de s’occuper de
son cas. Naomi décédera à l’hôpital quelques temps plus tard…
Par la suite, les services de l’hôpital ont décidé de lancer une
enquête interne. C’est le directeur des hôpitaux universitaires de
Strasbourg qui a expliqué la démarche à suivre à France 3
Alsace.
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Il raconte : « Une première analyse laisse à penser que
les conditions de traitement de l’appel n’ont pas été conformes aux
bonnes pratiques, mais seule l’enquête pourra le
déterminer. »
Pour faire la lumière sur cette affaire, la famille de Naomi a
écrit au procureur de la République. Elle a ainsi réclamé
l’ouverture d’une enquête judiciaire. La sœur de la victime,
Louange Musenga, a décidé de porter plainte. Elle « met en
cause les services du Samu et les personnes ayant pris en charge
les appels de Naomi Musenga le jour de son décès. »
Les proches de Naomi expliquent : « On a demandé
l’enregistrement parce que l’on ne comprenait pourquoi Naomi a dû
attendre si longtemps pour être prise en charge. L’enregistrement
nous a choqués. On ne s’attendait pas à ça. Avant même qu’on décide
de le publier, on se disait que ce n’était pas normal. On sait
qu’elle était seule quand elle a appelé, qu’elle avait des
saignements. »
Finalement, la direction du SAMU n’a eu d’autre choix que de
réagir rapidement. Face à la grande médiatisation des faits, ils
avaient d’abord choisi de la déplacer. Mais, par la suite, ils
adresseront à l’opératrice une « suspension
administrative ».
Toutes nos pensées vont vers la famille de la défunte…