Mort de Jacques Chirac : sa femme Bernadette « très profondément meurtrie » et « très affaiblie »

Jacques Chirac est décédé

Durant douze années, Bernadette Chirac et son mari Jacques ont incarné la France. Mariés depuis plus de soixante ans, l’ex-Première Dame est malheureusement devenue veuve ce jeudi 26 septembre 2019.

Mort dans son sommeil à l’âge de 86 ans, l’ancien président ne parlait plus et ne reconnaissait plus personne depuis l’été dernier. “C’est un homme très affaibli pour qui le réel est une notion de plus en plus floue, il ne reconnaît plus que cinq personnes. Sa fille, son épouse et ses auxiliaires de vie, qu’il voit tous les jours. Mais il ne dialogue pas ou très peu avec eux” pouvait-on lire dans le livre Bernadette Chirac, les secrets d’une conquête.

L’homme politique restait depuis inerte et silencieux à longueur de journée. Suite à un AVC survenu en 2005, la mort de sa fille Laurence en 2016 a semble-t-il précipité la dégradation de son état de santé. Et il semblerait que ce nouveau décès ait profondément affaibli Bernadette Chirac également…

Bernadette Chirac, profondément meurtrie

L’ancien président et l’ex-Première Dame se sont rencontrés sur les bancs de Sciences-Pô. Depuis, le couple ne s’était jamais quitté. Également très marquée par la disparition de sa fille atteinte d’anorexie mentale, le décès de son mari l’aurait “très profondément meurtrie” selon Catherine Besançon, proche de la famille Chirac. “Madame Chirac n’est plus la femme que les Français ont connue.« 

Déjà en 2018, elle était apparue très affaiblie et en fauteuil roulant à l’occasion de l’inauguration de la place Chirac à Brives-la-Gaillarde. Et depuis, il semblerait que sa santé ne cesse de décliner. Présidente de la Fondation de Paris-Hôpitaux de France depuis douze ans, Bernadette Chirac a finalement légué son poste à Brigitte Macron – énervée par les critiques sur la différence d’âge avec son mari. 

Et si la mort de Jacques Chirac était prévisible depuis plusieurs heures, l’état de santé de sa femme inquiète énormément… Ce jeudi 26 septembre, il n’y a que le président Marcon qui a eu l’autorisation de se rendre sur la dépouille du 22ème président de la République française pour se recueillir.