Ce samedi 8 février, les familles du petit Émile et de la jeune Louise ont été frappées par la tragédie. Disparu en juillet 2023, Émile a été inhumé le 8 février dans le Var. Ses proches, entourés de plusieurs centaines de personnes, invités et anonymes, ont rendu un dernier hommage au petit garçon. Toujours sans réponses quant aux causes de sa mort, la famille a réaffirmé son besoin d’obtenir la vérité.
Alors que les proches du petit Émile disaient au revoir au petit garçon, une autre famille traversait un drame similaire. À 2 h 30 du matin ce samedi, les efforts menés pour retrouver Louise, 11 ans, sont arrivés à une tragique conclusion. Le corps sans vie de la jeune fille est retrouvé dans un bois, moins de 12 heures après sa disparition. Deux suspects sont ensuite placés en garde à vue quelques heures plus tard.
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Le corps sans vie de Louise retrouvé dans un parc
Ce vendredi 7 février à 15 h 30, les parents de Louise, 11 ans, signalent la disparition de leur fille. Alors qu’elle terminait les cours à 14 h, la jeune fille n’est pas rentrée à son domicile. Pourtant le trajet entre le collège de Louise et la maison de ses parents n’est habituellement que de 10 minutes. Son entourage se mobilise et publie des avis de recherche sur les réseaux sociaux.
Dans le voisinage, on se lance à sa recherche dans les rues du quartier, sans succès. Les autorités organisent une battue, appuyée par un drone et un hélicoptère équipés de caméras thermiques. Les recherches se poursuivent jusqu’à 2 h 30 du matin. C’est à cette heure que le corps sans vie de Louise est finalement retrouvé. La découverte macabre est faite par un chien cynophile des pompiers, dans un parc proche du collège de la jeune fille.
La garde à vue des deux suspects levée samedi soir
L’étude des caméras de surveillance autour du lieu de la découverte du corps de Louise mène ensuite à l’interpellation de deux personnes. Un homme est placé en garde à vue avec sa compagne. Mais quelques heures plus tard, le couple est remis en liberté. Si le téléphone du suspect avait bien borné près des lieux du crime, il y a une bonne raison à cela. En effet, l’homme vit à proximité.
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Nous sommes scandalisés
La perquisition du domicile du couple ne permet pas de retrouver des habits correspondant à ceux portés par l’individu aperçu sur les vidéos de surveillance. L’homme semble donc pouvoir présenter un alibi solide, ne permettant pas de justifier la poursuite de sa garde à vue. Les parents de sa compagne s’indignent de la situation de leur fille : « Le nom de notre fille a fuité sur les réseaux sociaux. Son nom a été jeté en pâture alors qu’elle est totalement innocente. C’est épouvantable ».