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Doubs : un collégien de 13 ans utilise Pronote pour dénoncer des violences conjugales

par Faustine

Doubs : un collégien de 13 utilise Pronote pour dénoncer des violences conjugales
Crédit photo : @Instagram

Il y a quelques jours, un adolescent de 13 ans s’est servi de la plateforme scolaire Pronote pour dénoncer des violences conjugales. On vous raconte.

Récemment, un collégien de 13 ans a fait preuve d’un acte de bravoure exceptionnel. Scolarisé dans un collège d’Audincourt, dans le Doubs, ce jeune garçon a utilisé la messagerie scolaire Pronote pour dénoncer les violences conjugales subies par la mère d’un de ses camarades de classe. C’est en effet ce qu’ont rapporté nos confrères de l’Est Républicain.

Les faits se sont déroulés le samedi 25 janvier dernier, lorsqu’un homme a asséné des coups à son épouse. Le tout, sous les yeux de leurs enfants âgés de 4 à 13 ans. C’est alors que l’aîné de la fratrie, profondément choqué par cette vision d’horreur et d’une brutalité sans nom, a envoyé un message glaçant à son camarade de classe : « Ma mère se fait démonter par mon père ». Puis, face à l’état de sa mère recluse au sol, il a immédiatement contacté les pompiers.

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Un adolescent de 13 ans dénonce des violences conjugales grâce à la messagerie Pronote

En même temps, le camarade de classe prévenu a eu ce que le procureur de Montbéliard, Paul-Édouard Lallois, a qualifié comme un “réflexe formidable” au micro de BFMTV. Ainsi, l’adolescent de 13 ans a utilisé la messagerie scolaire Pronote pour avertir la principale du collège. Celle-ci a rapidement reçu la notification et a fait preuve d’une réaction rapide, tout en gardant son sang-froid.

Ainsi, la femme a contacté le 17 pour signaler les faits. Et grâce à cela, les autorités compétentes ont rapidement pu intervenir au domicile familial. « Cette alerte nous a permis d’engager très rapidement une patrouille de police secours au domicile pour prendre en charge toute la famille », comme l’a assuré le procureur.

La mère de famille ne portera pas plainte

Mariée depuis 15 ans avec son agresseur, cette mère de famille a finalement été prise en charge à l’hôpital, où les traces de coups ont pu être constatées. Selon le procureur, « elle a été rouée de coups, elle en porte les stigmates. Tout ceci a été constaté par un médecin ». Cependant, la victime n’a pas souhaité déposer plainte contre son époux. Mais cette décision ne bloque pas la procédure judiciaire pour autant.

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« L’absence de plainte n’est pas un obstacle aux poursuites dès lors que nous avons suffisamment d’éléments », a effectivement précisé Paul-Édouard Lallois. Ainsi, l’homme a été interpellé et placé en garde à vue, lors de laquelle il a reconnu les faits. Bien qu’il ne présente aucun antécédent judiciaire, ce père de famille doit être jugé en comparution immédiate ce mardi 28 janvier. Il risque une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.

À lire aussi, une avancée dans la mort du jeune Elias et l’appel à l’aide d’Amandine, 13 ans, décédée à cause de la négligence de sa mère.

 

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