Décès du pape François : quelles étaient ses dernières volontés ?

Le 21 avril, le Vatican a annoncé la mort du pape François. À 88 ans, le souverain pontife s’est éteint, après de nombreux problèmes de santé, le jour du Lundi de Pâques, un moment hautement symbolique pour les catholiques. Il avait exercé ses fonctions pendant un peu plus de douze ans, ce qui le place 55ᵉ sur 266 en matière de longévité.

Son pontificat a été marqué par de nombreux voyages internationaux et une volonté affirmée d’engager l’Église catholique sur des chemins de modernisation. À l’image de cette ouverture, les dernières volontés du pape François ont surpris par leur simplicité et leur humilité. Et comme l’a montré sa sépulture, elles ont été respectées à la lettre.

Décès du Pape Francois : il choisit une tombe sobre, fidèle à ses souhaits

Quelques jours après son décès, le 24 avril, le Vatican a dévoilé une photo de la tombe du pape François. Conformément à ses vœux, elle a été réalisée dans une matière bien particulière. Il s’agit de la pierre de Ligurie, en hommage à la terre de ses grands-parents. Le choix de ce matériau n’était pas anodin et témoignait de son attachement à ses racines.

Ce qui frappe le plus reste l’inscription gravée sur sa tombe. Aucune mention de ses titres, seulement le mot “FRANCISCUS” accompagné d’une reproduction de sa croix pectorale. Cette sobriété correspond parfaitement aux directives qu’il avait laissées. Le pape François avait précisé que son sépulcre devait être “dans la terre, simple, sans décoration particulière ». Les frais liés à sa sépulture devaient être pris en charge grâce à une donation spécifique transférée à la basilique Sainte-Marie-Majeure.

Un lieu de repos choisi par lui-même

Contrairement à la tradition, qui veut que les papes soient enterrés au Vatican, François avait exprimé le désir de reposer ailleurs. Il avait demandé à être inhumé dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure, située à Rome. Une décision qui souligne une fois de plus sa volonté de se démarquer de ses prédécesseurs, même après sa mort.

Il avait ainsi indiqué dans ses volontés :

Je demande que ma dépouille mortelle repose, en attendant le jour de la résurrection, dans la basilique papale Sainte-Marie-Majeure. Je demande que mon tombeau soit préparé dans la niche située dans la nef latérale entre la chapelle Pauline et la chapelle Sforza de la basilique papale susmentionnée.

Une ultime preuve d’humilité pour celui qui voulait, jusqu’au bout, rester un serviteur parmi les siens.