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Décès d’Agathe dans la Vienne : un riverain prend la parole pour la première fois

par Lilou

Décès d’Agathe dans la Vienne : un riverain prend la parole pour la première fois
Crédit photo : ©Instagram

Une disparition tragique bouleverse actuellement les habitants de Vivonne, toujours sous le choc après la découverte du corps d’Agathe.

La commune de Vivonne, dans la Vienne, est secouée par une profonde tristesse depuis le 4 mai 2025. Ce jour-là, le corps sans vie d’Agathe Hilairet, une joggeuse de 28 ans portée disparue depuis plusieurs semaines, a été retrouvé dans un sous-bois. À ce stade, les causes de sa mort restent encore inconnues, suscitant inquiétudes et interrogations dans tout le village.

L’autopsie réalisée n’a pas permis d’identifier clairement l’origine du décès. Le procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe, a précisé dans un communiqué que « plusieurs analyses complémentaires sont en cours afin de poursuivre les investigations ». Aucun élément ne permet actuellement d’affirmer l’intervention d’un tiers. Mais dans la commune, les spéculations vont bon train, mêlées à l’émotion collective.

Une parole rare au cœur de l’émotion collective

Depuis la tragédie Agathe, rares sont ceux qui osent prendre la parole publiquement. Pourtant, un riverain a accepté de témoigner, pour la première fois, sur ce qu’il a observé et ressenti. « Les gens sont devenus assez paranos. Ils avaient peur de sortir. J’espère que ce n’est pas un meurtre », confie-t-il à RTL. Ce témoignage traduit l’état d’esprit qui règne à Vivonne. À savoir, un mélange d’inquiétude diffuse, de crainte face à l’inconnu, et de besoin de réponses concrètes. Pour beaucoup, la peur est alimentée par l’absence d’explications claires. Ce qui laisse place à des suppositions parfois anxiogènes.

Dans ce contexte tendu, un autre habitant appelle à la prudence. « Il faut attendre les résultats pour savoir ce qu’il s’est passé. Il ne faut pas dire tout et n’importe quoi pour affoler les gens », insiste-t-il. Car au-delà de l’émotion après la découverte du corps d’Agathe, une certaine responsabilité citoyenne semble émerger. Ce riverain tente de contrer les rumeurs qui circulent, parfois de manière virale, dans une petite communauté où chacun se connaît. En l’absence d’éléments concrets, cette voix invite à la retenue. Mais tout en reconnaissant la légitimité de la douleur et du désarroi collectifs.

Recherche d’Agathe : un dispositif exceptionnel

La disparition d’Agathe Hilairet, survenue le 10 avril, avait déjà profondément marqué la population locale. Pendant plusieurs jours, les forces de l’ordre avaient déployé d’importants moyens pour la retrouver. Hélicoptère, chiens, plongeurs, et près de 100 gendarmes avaient été mobilisés pour explorer une zone de plus de 100 km². Précisément là où Agathe avait l’habitude de courir. Mais le dispositif, d’une rare ampleur pour une commune de cette taille, avait été suspendu le 17 avril. Sans résultat immédiat.

La découverte du corps plusieurs semaines plus tard, dans une zone pourtant ratissée, a alimenté le sentiment d’incompréhension. « Je connaissais Agathe du collège, je trouve ça vachement triste pour la famille. Je trouve aussi que l’enquête a mis vachement de temps par rapport aux moyens déployés pour retrouver le corps », regrette une habitante au micro de RTL. Le décalage entre l’intensité des recherches et l’issue tragique laisse un goût amer. Les 180 signalements reçus par les gendarmes n’ont pas permis de la localiser à temps. Ce qui nourrit aujourd’hui un sentiment d’impuissance chez ceux qui espéraient encore.

Issue d'une formation littéraire, j'ai obtenu un Master spécialisé en culture et en communication. Cela m'a permis de m'orienter vers le journalisme. Plus particulièrement sur des sujets actu, sport et culture.

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