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Covid-19 : pourquoi il est absolument normal de voir des gens contaminés malgré le vaccin

par Khaoula Belkacemi

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Covid-19 : pourquoi il est absolument normal de voir des gens contaminés malgré le vaccin
Crédit photo : Covid-19 : pourquoi il est absolument normal de voir des gens contaminés malgré le vaccin

Invité sur Europe 1 au sujet de la vaccination en cours contre le Covid-19, Benjamin Davido a répondu à une question majeure qui se pose en terme de contamination. On vous explique tout !

Des contaminations chez les personnes vaccinés

Infectiologue à l’hôpital Point-Carré de Grache, Benjamin Davido était invitée sur Europe ce mardi soir afin de discuter de la vaccination contre le Covid-19. Et contrairement à ce que certains pourraient penser, les vagues de contaminations touchant les personnes vaccinés n’ont rien d’alarmants ! Au contraire, selon Benjamin Davido, il s’agirait du processus logique de la vague de vaccination qui est en cours.

En effet, selon le journaliste d’Europe 1, 40% des nouvelles contaminations au Covid-19 en Israël toucheraient les personnes déjà vaccinés contre la maladie. Un chiffre qui aurait tendance à en alarmer plus d’un. « Oui mais ça c’est absolument normal, c’est l’histoire de la vaccination. Quand vous avez beaucoup de gens vaccinés eh bien vous avez par définition des gens qui vont se retrouver dans le lot. La vraie question est ont-ils des formes graves ? Et la réponse est non. Et donc je peux d’ores et déjà vous le dire, je n’ai pas de boule de cristal mais ce qui va se passer c’est que le Covid va s’introduire dans sa famille des Coronavirus, va faire une percée. Et qu’ensuite chaque hiver, chaque automne au lieu de dire j’ai des courbatures, j’ai la grippe, on aura le nez qui coule et on dira j’ai le Covid. Et en fin de compte comme on est vaccinés on ne fera pas de forme grave. Et c’est bien ça qu’il faut comprendre. » Expliquait tout d’abord Benjamin Davido.

L’importance de la vaccination

Probablement une partie mineure de la population mais ça sera le cas. Et la réalité c’est qu’on va avoir ce qu’avant on n’était pas capable de voir, des gens qui sont asymptomatiques, des gens qui ont des formes bénignes, des gens qui ont le nez qui coule. Et l’ambition c’est d’enrayer ces formes graves de la maladie du Covid. 

Questionné ensuite sur le variant Delta, l’infectiologue a expliqué : « En tout cas on n’a pas de données aujourd’hui pour dire qu’il y a plus de morts. Et ce qu’il faut bien comprendre c’est que la létalité (…) aujourd’hui les données qu’on c’est les données dans d’autres pays où il y a des systèmes de santé radicalement différents. Donc c’est toujours extrêmement difficile, ça avait été d’ailleurs le même débat à un moment donné, souvenez-vous pour le variant anglais. (…) Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’au delà du mot du variant c’est oui ou non veut-on être atteint de la maladie. Et la vérité c’est que maintenant avec ces variants on sait qu’on n’a pas le choix. Soit on se vaccine, soit on aura la maladie.« 

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