Covid-19 : une 4ème vague serait envisageable d’ici la fin de l’été

La vigilance est de mise face au variant Delta

Face à l’arrivée du variant indien nommé Delta, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal nous mettait en garde. Plus contagieux que les autres variant, il représente « entre 9 et 10% des cas positifs en France » d’après Santé publique France. « Nous devons tous être vigilants parce que le variant Delta arrive. On le voit qui touche les personnes qui ne sont pas vaccinées ou qui n’ont qu’une seule dose, ce qui nous impose d’être encore plus rapide dans cette campagne de vaccination. » déclarait Emmanuel Macron.

Et depuis plusieurs jours, les spécialistes craignent de voir augmenter les cas positifs. D’autant que le taux de personnes vaccinées est encore insuffisant. Si au 21 mai 2021, 480 000 personnes par jour recevait leur première dose, un mois plus tard on n’en compte plus que 240 000 selon Le Monde.

Le 16 juin dernier, l’épidémiologiste Martin Blachier annonçait même une 4ᵉ vague sur le plateau de CNews : « la quatrième vague va arriver et elle sera assez importante » due à « une bonne recirculation virale par les gens qui n’ont pas été vaccinés. »

L’infectiologue Benjamin Davido prévoit une 4ᵉ vague à la rentrée

Ce dimanche 27 juin, l’infectiologue Benjamin Davido allait dans ce sens également sur FranceInfo. S’il croit à une quatrième vague à la rentrée, il est néanmoins convaincu que la France peut y échapper : « C’est un scénario probable, mais aujourd’hui, il faut une dynamique positive. »

Il estime que nous avons un coup d’avance, déclarant que le virus à un « genou à terre. » À nous désormais de « tout faire pour que le virus plie son deuxième genou, et qu’on le double par la droite« . Selon lui, il ne faut plus être « dans une peur panique, mais être dans l’action« .

Par ailleurs, Benjamin Davido a affirmé que les vaccins Pfizer et Moderna étaient bel et bien efficaces contre le virus Delta, lorsque l’on a reçu les deux doses. En revanche, « pour les non-vaccinés, il représente un fort danger » déclarait Jean Castex. Par ailleurs, deux personnes sont décédées de ce variant dans le Gers ce week-end.