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Disparition de Sabine Dumont : le coupable bientôt identifié 38 ans après les faits ?

par Faustine

Disparition de Sabine Dumont : le coupable bientôt identifié 38 ans après les faits ?
Crédit photo : @Instagram

Trente-huit ans après la disparition de Sabine Dumont, l’affaire pourrait-elle enfin être résolue ? La famille de la fillette place son dernier espoir dans la généalogie génétique, une technique interdite en France. Tous les détails.

Les disparitions d’enfants sont des tragédies hélas bien trop fréquentes. Parfois, le dénouement est heureux. Cela est notamment le cas de la jeune Eva, qui a finalement été retrouvée saine et sauve. Mais dans d’autres cas, l’affaire reste irrésolue et le mystère continue de planer des années après. C’est un drame qui touche la famille de Maddie McCann, celle du petit Émile, mais aussi celle de Sabine Dumont.

C’est en juin 1987 que la petite fille de neuf ans disparaît mystérieusement en allant faire une petite course en bas de chez elle à Bièvres dans l’Essonne. Sabine Dumont, passionnée par la peinture, voulait faire un tableau pour sa nièce qui venait de naître mais « il lui manquait de la gouache blanche, elle est donc partie chercher son tube de peinture », a raconté sa sœur Gaëlle à Radio France. « Sabine ne sortait jamais toute seule », avait-elle aussi précisé.

La disparition tragique de Sabine Dumont

Mais de cette sortie innocente, Sabine Dumont ne reviendra jamais. En effet, la soirée, puis la nuit passe, et la petite fille de neuf ans reste introuvable. C’est le lendemain que tout bascule pour ses proches : moins de 24 heures après sa disparition, le corps de la fillette est retrouvé dénudé et en partie brûlé à moins d’un kilomètre de son domicile. Le pire se dessine alors : Sabine a été violée avant d’être tuée.

Du sperme, retrouvé sur les vêtements de la petite fille, n’a finalement pu être analysé qu’à la fin des années 1990. Hélas, jusqu’à aujourd’hui, l’ADN n’a pas permis d’identifier le meurtrier. Cependant, cela pourrait être sur le point de changer prochainement, à en croire les proches de Sabine Dumont. Son frère Erik croit aux scellés encore exploitables, notamment un t-shirt contenant « cet ADN, la signature de l’auteur. On cherche quelqu’un, on cherche une personne ».

Le meurtrier de la fillette enfin retrouvé 38 ans plus tard ?

Mais alors, pour tenter de mettre un nom sur le meurtrier de Sabine, comment procéder ? L’ultime espoir de sa famille repose aujourd’hui sur une technique ultra-pointue utilisée aux États-Unis : la généalogie génétique. Questionnée par BFMTV, l’avocate de la famille a expliqué : « Quand on a une trace ADN sur une scène de crime, on peut la comparer à des fichiers. Si la personne n’est pas directement fichée, on peut comparer pour essayer de voir s’il n’y a pas des cousins, des frères, des sœurs et remonter ainsi jusqu’au meurtrier potentiel ».

Cette méthode, bien que prometteuse, reste illégale en France. Seule option : passer par les États-Unis, où des bases ADN privées regroupent déjà des milliers de profils. Une opportunité précieuse pour la famille de Sabine Dumont. Après un long parcours judiciaire et des années de démarches, le FBI a enfin accepté de se pencher sur sa disparition survenue en 1987. Affaire à suivre.

 

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