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Vaimalama Chaves : victime d’agression à 5 ans, elle explique pourquoi elle n’a pas porté plainte

par Sophie Vollet

Vaimalama Chaves : victime d'agression à 5 ans, elle explique pourquoi elle n'a pas porté plainte
Crédit photo : © Instagram

L’ancienne Miss France Vaimalama Chaves a fait une triste révélation, victime d’agression sexuelle à 5 ans, elle sort du silence. Voici ce que l’on sait. 

En février 2025, après avoir annoncé sa rupture avec Nicolas Fleury, Vaimalama Chaves a pris le large direction l’Amérique du Sud pour se recentrer sur elle-même. « Parfois, tout ce dont on a besoin, c’est d’être ici et maintenant, de respirer profondément et se rencontrer », confiait l’ex-Miss France 2019 sur Instagram. Entre sessions de surf au Costa Rica — dont une l’a conduite à l’hôpital pour une inflammation du canal auditif — et escales au Mexique ou au Guatemala, elle partage avec ses abonnés les étapes de ce voyage introspectif.

Mais une vidéo diffusée en Colombie, où on la voit aux côtés d’un jeune homme, vient semer le doute sur son célibat revendiqué. Les internautes s’interrogent : simple rencontre ou début d’une nouvelle romance ? Vaimalama, silencieuse sur ces rumeurs, semble en tout cas déterminée à « profiter pleinement de cette parenthèse », seule ou pas. Mais récemment, l’ancienne Miss France a fait des révélations bouleversantes sur son passé.

Vaimalama Chaves : une enfance marquée par l’indicible

Dans son autobiographie O VAI – Découvrir Tahiti c’est comprendre son âme, parue le 15 mai aux éditions First, Vaimalama Chaves a levé le voile sur un traumatisme qu’elle a longtemps gardé secret : l’inceste dont elle a été victime à l’âge de cinq ans. Une épreuve fondatrice, qu’elle évoque aujourd’hui avec une rare sincérité. « Quand j’étais petite, j’ai subi ce qu’un enfant sur dix, en France, subit : l’inceste », écrit-elle avec lucidité. Sans nommer son agresseur, Miss France 2019 décrit les gestes imposés par un homme bien plus âgé, qui a « profité de [son] innocence » pour lui demander « de faire des choses immorales ».

Ce secret, gardé sous la contrainte – « Ce sera notre secret. Il ne faut pas le dire aux autres, sinon, ils vont avoir des problèmes » – s’est enfoui pendant des années. Elle confie qu’il a fallu le choc d’une scène interrompue par la fille de l’agresseur pour qu’un doute commence à émerger. Mais c’est seulement lors d’une discussion avec sa mère, après avoir évoqué les abus dont peuvent être victimes les enfants, que la parole s’est libérée. « Son visage s’est décomposé », se souvient-elle. « Du haut de mes 5 ans, je me suis dit que j’ai dit quelque chose qui a énervé ma maman. (…) Je ne suis pas une gentille fille. »

 

Le poids du silence et le début d’une reconstruction

Vaimalama Chaves explique ne jamais avoir porté plainte, un choix qu’elle regrette désormais. « Aujourd’hui, c’est trop tard. Mon agresseur est mort. Il ne peut malheureusement plus rendre de comptes. » À l’époque, selon elle, le silence a été imposé pour préserver la réputation de l’homme en question. « Mais moi, il m’a gâché la vie. Il avait plus de 50 ans. J’en avais 5. Pourquoi est-ce à moi de porter la responsabilité ? J’aurais aimé qu’il soit mis face à ses actes », affirme-t-elle avec force. Cette prise de parole marque un tournant dans son parcours.

Accompagnée d’un psychologue, la chanteuse et influenceuse tente de guérir les blessures du passé. Mais son livre, riche de 240 pages, ne se limite pas à ce drame : il raconte aussi la beauté de son île natale, les traditions tahitiennes et son cheminement personnel. Mais ce chapitre douloureux, livré sans détour, témoigne d’un profond courage et d’un besoin vital de se réapproprier son histoire. En se dévoilant ainsi, Vaimalama Chaves devient, malgré elle, un visage de plus dans le combat contre les violences sexuelles faites aux enfants – et un modèle de résilience.



Amoureuse de mode, de culture, d’actualités et véritable accro au petit écran, être rédactrice pour Officielles combine parfaitement mon envie de vous informer et de vous divertir.

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