Le 23 septembre dernier, Lina, une adolescente âgée de 15 ans, disparaît mystérieusement dans le chemin qui relie son domicile à la gare de Saint-Blaise La Roche. Elle s’y rend afin de pouvoir prendre le train pour Strasbourg. Son petit ami, Tao, dont le téléphone est en cours d’analyse, l’y attend. La jeune femme lui envoie une vidéo pendant son trajet. Elle lui montre sa tenue et se montre très excitée à l’idée de le retrouver.
Malheureusement, Lina n’arrivera jamais à bon port. Tao donne immédiatement l’alerte, et des recherches de grande envergure sont entamées afin d’essayer de retrouver la jeune fille. Rapidement, les enquêteurs s’orientent vers une piste suite aux propos tenus par un témoin. Il explique avoir vu Lina accompagnée d’un homme dans une mystérieuse voiture bleue.
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La piste de la voiture bleue
Les autorités prennent le témoignage très au sérieux et se mettent à la recherche du véhicule en question. Le 30 octobre, les techniciens de l’IRGCN, l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, perquisitionnent le domicile d’un homme âgé d’une quarantaine d’années. Selon les propos relayés par nos confrères du Parisien, ce dernier possède une voiture de marque Renault Clio bleue, qui pourrait correspondre à la description fournie par le témoin.
L’homme en question est professeur de musique et habite le hameau de Diespach, à environ 1 km du bourg de Plaine, la commune dont est originaire Lina. Son domicile est passé au peigne fin, notamment au blue star, un révélateur de taches de sang à base de luminol. Mais aucun indice permettant de relier le professeur à la disparition n’est trouvé. Il est ensuite interrogé par les enquêteurs, et son véhicule fait l’objet d’une saisie immédiate de la part des autorités.
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Le professeur de musique écarté de tout soupçon dans l’affaire Lina
Aucun élément permettant de conclure à l’implication de ce dernier dans la disparition de l’adolescente n’est trouvé par les enquêteurs. Mais pourquoi l’homme a-t-il fait l’objet de tant de soupçons ? Invité chez nos confrères d’RTL pour évoquer l’affaire, le général François Daoust, ancien directeur de l’IRGCN, explique que l’individu a fourni des réponses approximatives lors de son interrogatoire.
Ce professeur de musique n’a peut-être pas forcément répondu de manière aisée, chose pas toujours facile.
De plus, contrairement aux autres propriétaires de véhicules bleus dans la région, ce dernier se trouvait ainsi que sa voiture aux alentours du lieu de disparition, même si c’était chez lui et que le véhicule n’avait pas bougé. François Daoust indique par ailleurs que les gendarmes n’ont fait que leur travail, en ne négligeant aucune piste potentielle. Une source proche de l’enquête expliquait auparavant au Parisien que ce genre de vérifications faisait partie du protocole classique. Il regrette notamment la surmédiatisation qui en a découlé. L’enquête se poursuit donc dans un climat d’incertitude. Dans l’attente de plus de détails concernant cette affaire.