‘Une si belle fille, ça ne m’étonnerait pas’ : la disparition de Lina au coeur de multiples théories dans son village

Le 23 septembre dernier, Lina se volatilisait alors qu’elle devait se rendre à la gare pour rejoindre son petit ami, Tao. C’est sur le trajet qu’elle a emprunté pour se rendre à la gare, sur une portion de 900 mètres, que l’adolescente a disparu. Lina prévoyait de prendre le train de 12 h 03 à destination de Strasbourg.

Les enquêteurs étudient toutes les pistes afin d’exclure certaines hypothèses. Par exemple, ils ont pu mettre de côté la piste d’un accident de la route en faisant diverses constatations sur cette portion de route. De plus, la thèse de la fugue volontaire de la jeune fille est mise de côté. Aussi, le téléphone de Tao n’aurait pas borné dans le secteur à l’heure de la disparition de sa petite amie, selon le relevé de géolocalisation de son numéro. Ce qui le rend complètement innocent.

Lina reste introuvable

La mère de Lina a adressé un message à l’AFP, par l’intermédiaire de son avocat, Me Matthieu Airoldi. Dans celui-ci, elle a tenu à remercier « l’ensemble des forces de gendarmerie » qui accomplissent un travail colossal depuis le début de l’enquête. De plus, elle a évoqué la confiance inébranlable qu’elle a dans les juges d’instruction « qui travaillent sans relâche à retrouver Lina dans les meilleurs délais ».

Comme elle l’a si bien rappelé, « sa détermination » ou encore « sa colère » la poussent à ne pas baisser les bras. Elle compte bien se battre jusqu’au bout pour retrouver sa fille Lina. Selon elle, ses proches ainsi que la population sont un soutien sans faille dans cette terrible épreuve. Tout ce qu’elle souhaite désormais, c’est que Lina rentre à la maison, auprès des siens.

De nombreuses théories voient le jour

Il y a quelques jours, nos confrères de BFMV n’ont pas hésité à se rendre dans le Bas-Rhin, précisément à la Plaine où vivait Lina. Ils y décrivent un climat de paranoïa. Selon eux, de nombreuses personnes vivant dans ce village ne laissent plus leurs enfants partir seuls ou rentrer de la gare sans aller les chercher à la sortie du train. De plus, les habitants qui avaient l’habitude de sortir seuls prennent désormais des précautions.

Interrogé par BFMTV, un commerçant assure avoir vendu 30% de bombes anti-agression de type gel au poivre ou lacrymogène, en plus depuis la disparition de Lina. D’autres se méfient des versions données dans les médias. Ces derniers se sont persuadés que la thèse de l’enlèvement était plausible. Toujours selon BFM, certaines personnes pensent qu’elle aurait pu être enlevée par un réseau de prostitution, « une traite des blanches » vers l’étranger. Un habitant (anonyme) a déclaré :

Une si belle fille, ça ne m’étonnerait pas. Elle est soit malheureusement morte, soit dans les pays de l’Est.

 

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