Star Academy : Lily se pose en victime et ça se retourne contre elle
En pleine semaine des destins liés, Lily pense avoir trouvé la responsable de sa nomination : Théo L. Mais à force de dénoncer son manque d’implication, la candidate donne l’impression de refuser toute remise en question.
Résumé de l'article
Lors de la semaine des destins liés, une candidate de Star Academy suscite la controverse en rejetant la responsabilité de son échec sur son partenaire, ce qui impacte sa popularité.
La tension ne cesse de monter dans cette nouvelle saison de Star Academy. La fameuse semaine des destins liés a frappé fort. Évaluations en duo, nomination à deux, et une pression décuplée pour les candidats. Cette fois, ce sont Jeanne et Léo, ainsi que Lily et Théo L., qui se retrouvent sur la sellette. Mais au-delà de la performance artistique, c’est surtout l’attitude de Lily qui fait réagir. En voulant expliquer son échec par le comportement de son partenaire, la candidate donne l’impression de se poser en victime… et cela ne passe pas.
Lily refuse toute part de responsabilité
Dès l’annonce des nominations par Michael Goldman, Lily affiche sa frustration. Face à ses camarades, elle se livre sans détour. Selon elle, Théo aurait été trop fermé, trop silencieux, incapable de créer cette fameuse connexion indispensable au duo. Elle affirme avoir « tout donné », se présentant comme la seule à avoir tenté de faire vivre leur binôme. Des mots durs, répétés à plusieurs reprises, devant et derrière le principal intéressé.
Le problème, c’est que ce discours sonne vite comme une manière de se dédouaner. À force d’insister sur l’attitude de Théo, Lily donne l’impression de refuser toute part de responsabilité dans la situation. Pourtant, dans une émission où l’adaptabilité et l’empathie sont aussi importantes que la voix, pointer uniquement l’autre du doigt est risqué. D’autant plus que Théo, lui, adopte une posture radicalement opposée : loin de se plaindre, il cherche à relativiser, soulignant les points positifs de leur prestation et rappelant qu’ils ont su se relever après une chute technique.
Cette différence d’attitude ne passe pas inaperçue, ni auprès des élèves, ni auprès de la production. Dans le bureau de la direction, Lily et Théo sont recadrés. Michael Goldman est clair : il ne faut pas confondre complicité humaine et complicité artistique. Autrement dit, inutile d’être amis pour réussir une performance. Ce rappel à l’ordre agit comme une douche froide pour Lily, qui semblait vouloir justifier les failles techniques du duo par une simple incompatibilité de caractère.
Lily se retrouve piégée par sa propre stratégie
En réalité, cette séquence révèle une vérité dérangeante : dans une compétition, se réfugier dans le rôle de victime est rarement payant. Le public, habitué à la sincérité brute de l’émission diffusée sur TF1, perçoit rapidement ce qui relève de la frustration légitime… et ce qui ressemble à un manque de remise en question. À vouloir trop expliquer son échec par les défauts de son partenaire, Lily se coupe peu à peu de la sympathie des téléspectateurs, pourtant essentielle pour espérer être sauvée lors du prime.
D’autant que la semaine promet d’être particulièrement médiatique, avec la participation d’artistes invités comme Gims, Superbus, Linh ou encore Tina Arena. Dans ce contexte, chaque mot, chaque attitude compte double. Être nommé n’est pas seulement un verdict artistique, c’est aussi une épreuve de communication.
Finalement, Lily se retrouve piégée par sa propre stratégie. En voulant convaincre que la faute ne venait pas d’elle, elle a surtout donné l’impression de se désolidariser de son binôme, au lieu de défendre un projet commun. Or, dans la logique des destins liés, c’est justement l’union qui sauve ou condamne.
Reste à savoir si la jeune chanteuse saura rectifier le tir lors du prime. Car à la Star Academy, le talent ne suffit pas : l’humilité et l’esprit d’équipe font souvent la différence. Et pour Lily, le plus dur sera désormais de convaincre qu’elle n’est pas seulement une victime des circonstances… mais aussi une artiste capable d’assumer ses failles.