Matthieu Delormeau réclame justice après avoir été victime d’une agression homophobe
Matthieu Delormeau : il y a quelques mois, Matthieu Delormeau s'est fait jeter d'un taxi parisien par son chauffeur, qui était visiblement homophobe. Ce 23 octobre, alors que la sentence est tombée, le chroniqueur de TPMP a déploré celle-ci, la trouvant trop légère.
Matthieu Delormeau victime d'une agression homophobe
Matthieu Delormeau ne mâche jamais ses mots. Récemment, il a fait parler de lui car il a attaqué Nabilla et plus particulièrement la naissance de son fils Milann. Heureusement, cette dernière a pu compter sur sa grand-mère Livia pour la défendre.
Mais s'il aime tacler les personnalités, Matthieu Delormeau est quelqu'un de très sensible. Notamment quand il s'agit d'évoquer l'homophobie. En février dernier, il a fondu en larmes sur le plateau de TPMP en évoquant ce sujet. Il avait alors confié « Ce que je veux dire et c’est totalement interdit mais je vais le dire quand même. Depuis un certain temps, je vis avec une arme sur moi, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Je ne pensais pas que ça arriverait un jour. Du matin au soir, j’ai une arme à la ceinture comme un flic ou comme un délinquant. » Des propos totalement inattendus...
Matthieu Delormeau réclame justice
Invité sur Non Stop People, le chroniqueur s'est de nouveau confié sur un épisode glaçant. Et pour cause, il a raconté comment il s'était fait "sortir d'un taxi" parce qu'il est homosexuel. Il s'est souvenu : "Je monte dans le taxi, je lui dis Boulogne, et il a commencé. Je lui dis : 'Mais vous allez où ? Le chemin le plus court, c'est pas tout droit ?' Il m'a dit : 'Le chemin le plus court surtout, c'est que tu sortes de mon taxi petit p*dé'".
Matthieu Delormeau, blessé, a avoué : "J'aurais été costaud, je peux vous dire que je lui aurais bien pété la gueule". Mais cela ne s'est pas passé ainsi : "Il m'a regardé, j'étais surpris, j'ai ouvert la porte, il m'a pris la sacoche, il l'a sortie et m'a sorti avec, je suis resté digne malgré tout". Puis il a décidé d'aller au commissariat : "Je suis allé voir la police, j'ai passé trois heures à déposer plainte. Je suis revenu trois semaines après face à face avec le chauffeur de taxi qui a reconnu les faits, c'était une mauvaise journée. Et puis, finalement, tout ça pour vous dire que vous passez sept heures à déposer plainte, et il a eu un rappel à la loi". Une sentence jugée bien trop simple pour lui, qui réclame encore justice.
On espère qu'il obtiendra gain de cause.
