Matthieu Delormeau fond en larmes en évoquant les actes homophobes qu’il subit

« Ça arrive tout le temps »

 

Ce mercredi 13 février, au cours de son émission TPMP, Cyril Hanouna a accueilli Lyes Alouane, un jeune homme de Gennevilliers. Ce jeune homme avait témoigné dans un numéro d’Envoyé Spécial sur le harcèlement et les agressions homophobes. L’animateur a choisi de rediffuser quelques séquences brutales dans lesquelles on voit Lyes se faire agresser, et ce en pleine rue. Et ces images ont beaucoup touché Matthieu Delormeau. Ce dernier a ensuite avoué être aussi victime d’attaques homophobes de façon régulière.

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En larmes, Matthieu Delormeau révèle se balader avec une arme sur lui à cause des agressions homophobes #TPMP pic.twitter.com/aF0nkVpzGa

— Tony Pittaro (@TonyPittaro) February 13, 2019

Bouleversé par ces images, Matthieu Delormeau se lâche : « Ça m’est arrivé il y a trois jours à Châtelet. (…) Ce que je veux dire et c’est totalement interdit mais je vais le dire quand même. Depuis un certain temps, je vis avec une arme sur moi, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Je ne pensais pas que ça arriverait un jour. Du matin au soir, j’ai une arme à la ceinture comme un flic ou comme un délinquant. »

Alors l’animateur se tourne vers lui et lui demande : « Vous avez peur aujourd’hui ? ». Le chroniqueur y répond en toute transparence : « Tout le temps ! Ça arrive tout le temps, dès que je rentre quelque part, avec les chauffeurs Uber, dans la rue… » Avant de poursuivre : « C’est très violent. Je ne pensais pas en arriver là un jour, dans ce monde. J’ai pensé à arrêter la télé un petit moment. Peut-être pour prendre un peu de recul avec tout ça ». Cyril Hanouna affirme que Matthieu Delormeau prend même des cours de self-défense tant la peur est présente.

« En ce moment c’est très violent. Je parle d’agressions homophobes, d’agressions racistes, d’agressions antisémites, on vient d’en parler, c’est quand même en ce moment compliqué », a-t-il conclu. Alors Baba lui a rappelé qu’une arme n’était pas la solution et qu’il fallait qu’il continue à vivre de sa passion.