Un finaliste de la Star Academy obtient un rôle clé dans un cabaret de l’est de la France
Deux décennies après avoir marqué la Star Academy, un élève poursuit une carrière aussi surprenante que florissante. L’ancien finaliste, loin des projecteurs de la télé-réalité, s’est imposé comme une figure incontournable du Royal Palace, un prestigieux cabaret alsacien.
Résumé de l'article
Jérémy Amelin, finaliste de la Star Academy 2005, s’épanouit aujourd’hui comme directeur artistique au Royal Palace de Kirrwiller, mêlant chant, création et mise en scène dans un cabaret réputé.
Vingt ans après avoir marqué la Star Academy 2005, Jérémy Amelin, finaliste face à Magalie Vaé, s’épanouit aujourd’hui dans un univers qui lui correspond pleinement : le cabaret. Ancien facteur de Montcresson devenu artiste, créateur et metteur en scène, il occupe désormais un rôle central au Royal Palace de Kirrwiller, l’un des plus grands cabarets d’Europe. Un parcours riche, surprenant et totalement assumé.
Loin de la course à la notoriété, il choisit d’explorer d’autres passions
Depuis son aventure télévisuelle, le chanteur n’a jamais vraiment quitté la scène, même si sa trajectoire s’est dessinée loin des sentiers prévisibles de la célébrité. À sa sortie de la Star Academy, il se souvient avoir été submergé par les sollicitations : concerts, shows, événements… « Je n’ai rien eu à faire les deux à trois premières années, j’ai croulé sous les demandes », explique-t-il. Une période intense, portée par la visibilité colossale qu’offre le programme de TF1.
Mais très vite, Jérémy ressent le besoin de se recentrer. Loin de la course à la notoriété, il choisit d’explorer d’autres passions, notamment la mode. Pendant huit ans, il dirige sa propre marque de vêtements, assure la création, la production et la commercialisation, et voit ses modèles exposés à Los Angeles, Las Vegas ou encore aux Galeries Lafayette. Une réussite dont il reste fier : « Je n’étais pas un prête-nom », précise-t-il.
Une carrière solo ne lui convenait pas
Concernant la musique, il admet que la carrière solo ne lui convenait pas. Le rapport permanent à l’image et à la personnalité, ainsi que la logique industrielle qui entoure le métier, ne lui correspondaient pas. En revanche, la comédie musicale est rapidement devenue une évidence. Il rejoint les productions de Dirty Dancing ou Notre-Dame de Paris, renouant avec une passion née à l’adolescence dans une troupe de Nemours et Montargis. « La scène me manquait, mais pas le côté solo », confie-t-il. Tournées, voyages en Asie, représentations quotidiennes : « J’ai adoré la vie de tournée », ajoute-t-il, même s’il reconnaît que ce métier reste « très difficile ».
Cette expérience intense l’amène naturellement vers ce qui constitue aujourd’hui son accomplissement professionnel : la direction artistique du Royal Palace, un cabaret prestigieux du Bas-Rhin. Là-bas, il crée, imagine, met en scène… et trouve enfin un terrain où tout fait sens. « Je peux me consacrer à tout ce qui me passionne : le chant, les costumes, la création. La matière grise des spectacles, c’est moi », résume-t-il, affirmant être « complètement épanoui ».
Il vient d’ailleurs de signer le spectacle de Noël du cabaret, proposé en deux versions, une adulte et l'autre familiale. L’histoire met en scène une étoile filante amnésique partant à la recherche du vœu qu’elle doit exaucer, une aventure lumineuse conçue pour émerveiller petits et grands.
S’il partage désormais son temps entre l’Alsace et Paris, Jérémy reste très attaché à ses racines : sa famille vit toujours à Montcresson, où il revient régulièrement. Une vie équilibrée, riche et créative, qui prouve que l’après-Star Academy peut mener à de belles renaissances.