Ce mardi 10 juin 2025, le rappeur américain Silentó a été condamné à 30 ans de prison par un tribunal du comté de DeKalb, en Géorgie. En effet, cette peine est tombée alors que l’artiste de 27 ans a plaidé coupable de l’homicide involontaire de son cousin, Frederick Rooks III, tué en janvier 2021. Aujourd’hui, ce verdict met fin à une affaire aussi ultra-médiatisée que tragique, loin de l’image du rappeur à ses débuts.
Révélé en 2015 – à seulement 17 ans – grâce à son succès soudain, Silentó incarnait à l’époque l’élan et la légèreté d’une génération bercée par les réseaux sociaux. Mais derrière la célébrité, le jeune homme se battait en réalité contre de graves troubles psychiques, selon ses proches. D’après la défense du rappeur, cette santé mentale fragile aurait joué un rôle décisif dans son passage à l’acte.
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Succès viral, détresse invisible
La carrière de Silentó fut aussi brève qu’intense. En 2015, alors qu’il n’est qu’un jeune rappeur de 17 ans, son tube Watch Me (Whip/Nae Nae) cartonne : il s’impose dans le top 5 du Billboard, et son clip devient un phénomène, dépassant aujourd’hui les 1,9 milliard de vues sur YouTube. Pourtant, malgré un tel succès, l’artiste en devenir ne parvient pas à maintenir sa place dans l’industrie du disque. Et dès 2019, Silentó commence à faire les gros titres pour des raisons bien plus sombres.
En 2020, ses ennuis avec la justice s’accumulent : arrestations pour conduite dangereuse et possession d’armes viennent ternir son image. Peu après, dans une interview avec The Doctors, il confie alors souffrir de troubles bipolaires et d’un passé marqué par la dépression. Malgré tous ces appels à l’aide et les signes évidents de détresse, aucun suivi médical sérieux n’a vraiment été mis en place. Et pour beaucoup, c’est justement ce manque de prise en charge qui a laissé la situation dégénérer… jusqu’au drame.
Condamné mais incompris ? Le cas Silentó divise l’opinion
Le 21 janvier 2021, le corps sans vie de Frederick Rooks III est retrouvé criblé de balles dans une rue du quartier de Panthersville, près de Decatur. À l’époque, des témoins affirment alors avoir vu un SUV blanc prendre la fuite et des images de vidéosurveillance permettent de remonter la piste jusqu’à Silentó. Puis, l’arme du crime est finalement reliée au rappeur par une analyse balistique, selon les enquêteurs du comté de DeKalb indique FOX 5.
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Au lieu de risquer un procès pour meurtre, Silentó a décidé de plaider coupable dans le cadre d’un accord avec le ministère public. En contrepartie, l’accusation de meurtre a été abandonnée, mais il a été reconnu coupable d’homicide involontaire, d’agression aggravée et de port d’arme durant un crime. Il a ainsi été condamné à 30 ans de prison. La famille de la victime, citée par la presse locale, juge cette peine trop clémente au vu de la brutalité des faits. Or, pour d’autres, elle reflète une meilleure prise en compte des réalités de la maladie mentale dans le système judiciaire.
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