Norbert Tarayre : il se confie à cœur ouvert sur son passé avec l'alcoolisme
Norbert Tarayre, le chef au franc-parler révélé par Top Chef, s’est confié sur son ancien combat contre l’alcoolisme. Entre excès, souffrance familiale et déclic salvateur, il raconte avec sincérité comment il a réussi à tourner définitivement la page.

Résumé de l'article
Norbert Tarayre, le chef au franc-parler révélé par Top Chef, s’est confié sur son ancien combat contre l’alcoolisme. Entre excès, souffrance familiale et déclic salvateur, il raconte avec sincérité comment il a réussi à tourner définitivement la page.
Derrière son sourire communicatif et son franc-parler, Norbert Tarayre a longtemps caché une lutte intime. Connu du grand public depuis son passage remarqué dans la saison 3 de Top Chef, le chef médiatique qui a travaillé avec Jean Imbert a traversé des années sombres, marquées par une consommation d’alcool excessive qui a profondément bouleversé sa vie personnelle.
Aujourd’hui âgé de 43 ans, le collègue de Philippe Etchebest choisit d’en parler sans détour. Dans le podcast Unik, diffusé en juin, il a livré un témoignage poignant sur cette dépendance, évoquant les excès, les mensonges et les conséquences douloureuses de son addiction. Derrière le personnage solaire que l’on croyait intouchable, se cachait un homme en proie à ses démons.
La descente aux enfers de Norbert Tarayre marquée par l’alcool
Lorsqu’il participe à Top Chef, Norbert Tarayre connaît une soudaine notoriété. Invité aux soirées mondaines, logé seul à l’hôtel, il s’habitue à boire pour combler un vide. "Je commandais des caisses de vin dans la chambre, je mettais du rosé dans les mini-bars, j’arrachais les bouchons avec les dents et je buvais au goulot", confiait-il avec franchise. L’alcool devient alors un compagnon de route, lui donnant l’illusion de se libérer de ses angoisses.
Cette spirale finit par prendre des proportions alarmantes. Norbert décrit comment il cachait ses bouteilles dans des contenants anodins, comme des bouteilles de soda, pour masquer sa consommation. Derrière cette façade de chef jovial, il s’enfonce dans un quotidien rythmé par "café, cigarette, puis rosé". Ces excès, qu’il raconte avec une sincérité désarmante, traduisent une souffrance profonde que peu soupçonnaient.
Les conséquences et le déclic salvateur
Mais cette dépendance ne s’est pas limitée à lui seul. Norbert Tarayre reconnaît que son comportement a lourdement affecté ses proches. Père de quatre enfants, il admet avoir fait vivre à sa famille des moments difficiles : "Tu tues ton couple, tes enfants te voient quand tu es en descente… Tes gosses ont peur de toi parce que tu gueules tout le temps". Un constat amer, qui reflète les ravages silencieux de l’alcoolisme sur la sphère familiale.
Le tournant se produit une nuit d’été, vers trois heures du matin. Face à son reflet dans le miroir, il se découvre "immonde, nu, les traits marqués". Ce choc agit comme une révélation. "Cette nuit-là j’ai vidé toutes les bouteilles et j’ai dit : je ne touche plus à l’alcool". Depuis, il affirme avoir définitivement rompu avec cette dépendance. Son témoignage, à la fois douloureux et porteur d’espoir, illustre la force de caractère nécessaire pour briser un cercle destructeur.