Miss France 2025 : pourquoi Angélique Angarni-Filopon a dû se mettre en retrait ?
Critiques, scandales et polémiques à gogo : le règne d’Angélique Angarni-Filopon en tant que Miss France n’a pas été de tout repos. Retour sur cette année difficile.
Résumé de l'article
— Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, a été mise en retrait des médias après une polémique survenue en janvier.
— Après avoir reçu des menaces de mort, sa sécurité a été renforcée et des mains courantes ont été déposées.
— Malgré tout, elle assure ses engagements et participera à l’élection de Miss France 2026.
Le 14 décembre 2024, la vie d’Angélique Angarni-Filopon a changé du tout au tout. Inconnue du grand public, elle est passée en quelques heures de l’ombre à la lumière en décrochant le titre tant convoité de Miss France 2025. Une consécration qui aurait fait rêver n’importe quelle jeune femme, mais qui s’accompagne d’un rythme effréné : interviews à gogo, voyages, émissions télé et événements officiels, le quotidien d’une reine de beauté ne laisse aucun répit.
Pourtant, certains ont rapidement remarqué qu’Angélique Angarni-Filopon avait été plutôt discrète dans les médias. Malgré sa victoire historique et son statut de première Miss France élue à 34 ans, les projecteurs ne sont pas restés braqués sur elle très longtemps. Et pour cause, les polémiques se sont enchaînées, éclipsant parfois sa couronne et rendant son règne beaucoup plus intense que prévu. Entre critiques acerbes, plaintes et coups de projecteur parfois cruels : retour sur une année difficile.
Angélique Angarni-Filopon au cœur des scandales pendant son année de règne
Pour la successeuse d’Ève Gilles, les polémiques ont frappé dès le 8 janvier, soit à peine un mois après son sacre. En effet, tout a commencé avec une interview sur Sud Radio, le lendemain de la commémoration des dix ans des attentats de Charlie Hebdo. À la question « Êtes-vous Charlie ? », la jeune Miss avait alors pris un petit temps avant de répondre qu’elle « ne se prononce pas ». Cette séquence, jugée maladroite, a provoqué un bad buzz immédiat, jusqu’à inspirer une caricature de Charlie Hebdo titrée « Miss France n’est pas Charlie ».
Comme on peut le lire dans les colonnes du Parisien, un observateur du milieu remarque : « Elle a été complètement invisibilisée après cela. » Par la suite, Miss France 2025 avait également refusé de se prononcer sur l’affaire très médiatisée des viols de Mazan. Face aux polémiques grandissantes, Frédérique Gilbert, président du comité Miss France, a finalement pris la défense d'Angélique Angarni-Filopon, rappelant que les Miss doivent laisser l’actualité, la politique ou la religion hors de leur couronne.
Miss France 2025 écartée des médias
Si Miss France 2025 a tout de même participé à plusieurs émissions, comme des JT ou Quotidien, la plupart avaient été enregistrées avant les polémiques. « Après, j’ai demandé à l’attachée de presse de lever le pied médiatiquement pour protéger la Miss et la marque », explique Frédérique Gilbert, confiant que son choix a été motivé par les menaces de mort reçues par Angélique Angarni-Filopon : « Nous avons dû renforcer sa sécurité, faire un signalement à la police et elle a déposé plusieurs mains courantes (...)Cela s’est rajouté à la haine raciste post-élection. »
Toujours auprès du Parisien, un des proches de Miss France 2025 affirme : « Elle a été échaudée, craignait que chaque interview ramène à Charlie et refusait d’être résumée à cela. » Même si Angelique Angarni-Filopon a été invisibilisée dans les médias, elle a continué ses activités sur le terrain : visites dans les centres commerciaux, déplacements pour les élections locales et galas. Bientôt, elle s’envolera pour la Martinique avec les Miss régionales, avant de passer sa couronne et de couronner la nouvelle Miss France le 6 décembre 2025. Affaire à suivre.