Le mandat d’Angélique Angarni-Filopon est définitivement unique en son genre. Première Miss Martinique à porter la couronne tant convoitée, elle est également la première Miss France à avoir plus de 30 ans lors de son élection. Mais la jeune femme est également victime d’un harcèlement sans précédent. Si les critiques sont monnaie courante pour les reines de beauté, aucune n’a connu un tel acharnement.
Au point que le Comité Miss France a dû intervenir pour affirmer son soutien à Angélique Angarni-Filopon. Malgré l’appui d’autres miss comme Vaimalama Chavez, l’ampleur des critiques à l’encontre de Miss France 2025 ne fait que s’accroître. Notamment après son refus de prendre position au sujet de Charlie Hebdo. En voyage d’intégration, elle revient avec émotion sur le cyberharcèlement qu’elle subit.
Un acharnement inédit contre Miss France 2025
Depuis les premières minutes suivant son couronnement, Miss France 2025 est la cible d’une vague de haine inédite. Les remarques racistes pleuvent, aussi bien que des critiques inacceptables sur son physique. Pour ses détracteurs, Angélique Angarni-Filopon est trop âgée, trop grosse, trop noire, bref, toutes les excuses sont bonnes pour passer à l’attaque. Et malgré le temps qui passe, ses haters ne se lassent pas.
Malheureusement pour Miss France 2025, le harcèlement ne fait que s’amplifier après une interview chez Sud Radio. Questionnée sur son positionnement au sujet de Charlie Hebdo, Angélique botte en touche, comme le requiert son mandat de miss. Mais les internautes ne l’entendent pas de cette oreille et lui reprochent désormais de ne pas défendre les causes chères au cœur des Français.
Angélique Angarni-Filopon se confie auprès d’anciennes miss
Une situation qui continue visiblement de peser sur Miss France 2025. En voyage d’intégration au Québec en compagnie de Laure Belleville, Sohpie Thalmann, Alicia Ayliès, Indira Ampiot et Maëva Coucke, elle évoque le harcèlement qu’elle subit. Alors l’une de ses consœurs lui demande son ressenti sur ses premières semaines de règne, cet aspect est celui qu’elle choisit d’aborder. Devant les caméras de 50’ Inside, Angélique Angarni-Filopon est rapidement submergée par l’émotion.
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« Parce que j’étais en mode syndrome de l’imposteur […] Mon seul tort c’est d’avoir une couleur de peau qui ne plaît pas. En fait c’est violent parce qu’au-delà de la couleur… Je voulais pas pleurer ! […] J’ai lu des “Elle ressemble à un homme”, “Elle ressemble à un singe”… Des trucs tellement violents et je suis dans cette bataille à me dire que je sais qu’ils ont pas raison. Mais ça fait tellement mal » raconte Miss France 2025 avec une dignité et un courage remarquables, avant de retrouver le sourire grâce au soutien de ses consœurs.
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