Michel Sardou : il s'emporte et s'attaque aux féministes

Entre Michel Sardou et les féministes, l’entente n’a jamais vraiment été au rendez-vous. Et son récent passage dans Sept à huit ne risque pas d’apaiser les tensions. Face à Audrey Crespo-Mara, le chanteur de 78 ans a assumé ses positions, tout en laissant clairement entendre qu’il ne portait pas le mouvement dans son cœur. Il faut dire qu’entre eux, les tensions remontent déjà à mars 2024, lors de son concert à la Paris La Défense Arena, dans le cadre de sa tournée d’adieu. Ce soir-là, l’interprète de La Maladie d’amour, connu pour ses positions tranchées, avait fait bondir les militantes.

Sur scène, Michel Sardou, en introduction de sa chanson culte Je vais t’aimer, qualifiait ce morceau comme « une chanson qu’on ne pourrait plus écrire aujourd’hui ». « Un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct. S’il a l’audace de vouloir poser sa main ailleurs, là, c’est Fleury-Mérogis ! J’en ai bien profité mais pour les jeunes de maintenant, ça ne va pas être de la tarte » avait-il ainsi lâché devant son public, provoquant une onde de choc.

Michel Sardou et les féministes : un conflit assumé

Audrey Crespo-Mara a donc voulu creuser ce sujet polémique dans son portrait de la semaine dans l’émission Sept à huit. La veuve de Thierry Ardisson a en effet rappelé à son invité qu’il a « beaucoup chanté l’amour, l’acte d’amour » et lui a demandé : « Les féministes disent qu’elles vous trouvent sexistes, machistes. Est-ce qu’elles ont tort ? » Un moment tendu qui a placé Michel Sardou face à ses critiques, dans un contexte déjà électrique autour de ses positions.

Pour autant, Michel Sardou a assumé haut et fort son point de vue : « Oui, elles ont toujours tort, les féministes. Ouais, ouais. Je dis une chose sur scène, c'est comme une pièce de théâtre, je joue un rôle. Je ne suis pas exactement ce que je suis et je ne dis pas qui je suis. De plus, je peux avoir une position dans une chanson, puis le contraire dans la chanson qui suit ». Par conséquent, pour lui, « les féministes qui prennent ça au pied de la lettre, sont des connes. »

Le chanteur s’en prend à nouveau Sandrine Rousseau

Lors de son entretien avec Audrey Crespo-Mara, Michel Sardou est également revenu sur sa déclaration à la Défense Arena au sujet du consentement, et sur un sujet clivant : peut-on rire de tout ? « On peut rire de tout. De tout. Là, ce qui m’est venu à l’esprit, c’est que je trouve qu’il y a le dérapage du féminisme Rousseau-in », a-t-il alors déclaré, avant que la journaliste ne précise qu’il fait référence à la députée Sandrine Rousseau, avec qui il n’entretient pas une relation très cordiale.

En répondant à la question d’Audrey Crespo-Mara, le chanteur a tenté d’expliquer sa vision tout en envoyant un petit tacle à la femme politique : « Moi, une femme, c’est ravissant, c’est tout ce que vous voulez, mais c’est aussi un copain, c’est aussi une amie, c’est aussi… C’est pas uniquement ses fesses qui m’intéressent, c’est tout. Ses yeux, vous comprenez ? Donc, je ris de ça parce qu’en fait, je me moque de Sandrine Rousseau, parce qu’elle m’énerve particulièrement », a conclu Michel Sardou dans son entretien à retrouver ce dimanche sur TF1.