Bien qu’elle ait tourné la page du concours Miss France depuis plusieurs années, Marine Lorphelin ne reste jamais bien loin de cette aventure qui a marqué sa vie. Couronnée en 2013, l’ex-reine de beauté qui a vécu une descente aux enfers suit encore avec attention les évolutions du concours et n’hésite pas à partager ses réflexions sur le sujet.
Récemment interrogée par Le Parisien, la jeune femme aujourd’hui médecin a pointé du doigt une expression fréquemment utilisée pour désigner les candidates : « reine de beauté ». Un terme que la compagne de Stanislas juge désuet et réducteur, à l’heure où le concours, selon celle qui pourrait bientôt devenir maman, devrait incarner des valeurs plus contemporaines et inclusives.
Sur le même sujet
Un terme qui dérange Marine Lorphelin
Treize ans après son sacre, Marine Lorphelin garde une relation ambivalente avec le concours Miss France. Si elle ne regrette rien de cette expérience, elle souhaite désormais que cette institution prenne un tournant plus en phase avec l’époque.
Je pense quand même qu’aujourd’hui, avec tous les changements sociétaux, et la nécessité de renforcer la place de la femme, après le sexisme et #MeToo, il est important que le concours continue d’évoluer.
Dans les colonnes du Parisien, elle a fustigé l’expression « reine de beauté », encore utilisée par certains médias et commentateurs. Selon elle, elle sonne faux et manque de profondeur. « Elle me fait froncer les sourcils », a-t-elle même admis, visiblement lassée de voir la fonction de Miss réduite à un simple critère esthétique.
Articles les plus consultés
Top 10 du jour
Découvrez les articles du moment
-
Meurtre d'Alexia Daval : "affaire ordinaire", les mots hallucinants de l'avocat de Jonathann Daval !
-
"Je buvais mon urine" : Dimitri Payet accusé de violences physiques et psychologiques par une femme qui dit avoir été sa compagne !
-
"Ils ne m'aiment pas" : Denitsa Ikonomova se souvient de ses débuts compliqués dans Danse avec les Stars
-
Kamila : les images CHOCS de l'agression de son frère dévoilées !
-
Soraya Riffy : en sang, elle dévoile les images choquantes de son agression en allant au travail, "elle me tabassait..." !
-
"L’ordre de ne pas communiquer" : pourquoi Pierre Palmade a-t-il refusé de parler à sa sortie de prison ?
-
"Vous dîtes pas Sabrina Carpenté ?" : Maïa (Star Academy) raillée à cause de sa chanson "Blonde", elle réplique avec humour
-
Fractures du crâne, brûlures à l'acide : cet influenceur invité sur le plateau de TPMP, condamné à un an de prison ferme !
-
"Elle n'a pas pu être là" : Émilien (12 Coups de midi) déçu de l'absence d'un être cher pour une date spéciale
-
Diane Leyre : sa surprenante métamorphose choque la Toile !
Ce qui pose problème à Marine Lorphelin, ce n’est pas tant le passé du concours que son manque d’évolution sur certains points. Elle estime que la beauté ne devrait plus être la seule vitrine des Miss, mais plutôt un outil pour servir des causes plus larges. « Une Miss est une ambassadrice qui va défendre des projets sociaux plutôt qu’une reine de beauté », martèle-t-elle. Elle cite en exemple d’autres pays, comme les Pays-Bas, qui tendent à valoriser davantage l’engagement et les convictions des participantes.
Retrouver du sens après Miss France
Au-delà de cette prise de position sur le vocabulaire employé, Marine Lorphelin s’est aussi confiée sur son propre rapport au concours, avec lucidité et recul. Si son année de règne lui a offert une notoriété soudaine, elle reconnaît aujourd’hui s’être parfois perdue dans les exigences de représentation liées à ce rôle.
Je me suis souvent perdue dans ce rôle de représentation, diluant ma personnalité et mes valeurs pour plaire au plus grand nombre.
Un constat amer, mais nécessaire, qui l’a poussée à faire des choix importants pour retrouver son équilibre personnel et professionnel.
C’est ainsi qu’après son règne, Marine Lorphelin a décidé de reprendre ses études de médecine, qu’elle avait mises entre parenthèses. Un retour aux sources, mais aussi un chemin vers elle-même. « Reprendre les études médicales n’a pas été uniquement un choix de carrière, c’était un choix de sens », expliquait-elle avec sincérité. Désormais médecin, tout en étant chroniqueuse à la télévision, elle semble avoir trouvé une place qui lui correspond davantage. À 32 ans, elle continue à faire entendre sa voix sur des sujets qui lui tiennent à cœur.