Après son parcours exceptionnel à Roland-Garros, Loïs Boisson était attendue comme la nouvelle révélation du tennis français. À Paris, la jeune femme de 22 ans avait fait sensation en atteignant les demi-finales. Elle s’était imposée face à des joueuses redoutables comme Jessica Pegula et Mirra Andreeva. Grâce à ces victoires, elle avait gagné le respect du public et des spécialistes.
Son élimination contre Coco Gauff, la future lauréate du tournoi, n’avait pas entamé l’enthousiasme autour d’elle. Les fans espéraient la voir confirmer à Wimbledon. Mais la réalité a été plus compliquée que prévu…
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Une première expérience à Wimbledon compliquée pour Loïs Boisson
Loïs Boisson découvrait pour la première fois les sensations du gazon. Une surface rapide et difficile à maîtriser quand on n’y est pas habitué. Dès le premier tour des qualifications, elle a affronté la Canadienne Carson Branstine. Le match a été serré mais la Française s’est inclinée en trois sets : 6-2, 6-7, 6-4. Son préparateur physique, Sébastien Durand, avait pourtant prévenu. « Il y a beaucoup de choses qui sont nouvelles pour elle », expliquait-il avant la compétition. La jeune joueuse avait très peu d’expérience sur gazon et manquait de repères. Ce manque d’habitude a pesé lourd dans le résultat final.
Pour son agent, Jonathan Dasnières de Veigy, cette défaite n’est pas une surprise totale. Il rappelle qu’il s’agissait d’une première expérience dans un environnement inconnu. « C’était une première expérience pour elle. Elle est en phase d’apprentissage. Il faut qu’on lui laisse un peu de temps », a-t-il expliqué à RMC Sport. Il ajoute que la transition entre la terre battue de Roland-Garros et le gazon de Wimbledon est toujours délicate. « On va lui laisser un peu de temps pour digérer la défaite. Ensuite, on pourra analyser avec son équipe technique et son entraîneur », a-t-il précisé. Malgré la frustration, il insiste sur le fait que cette étape fait partie de son évolution.
Une somme inattendue malgré la défaite
Malgré cette sortie précoce, Loïs Boisson ne repart pas les mains vides. Pour avoir participé aux qualifications, elle a touché un chèque de 18 000 euros. Une somme importante pour une joueuse qui débute à ce niveau.
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Ce montant est cependant bien inférieur aux gains qu’elle avait remportés à Roland-Garros. En atteignant les demi-finales, elle avait empoché 690 000 euros. Une somme inimaginable quelques mois plus tôt, que la jeune femme souhaite utiliser à bon escient afin de tenter d’aller encore plus loin. Il faut dire qu’avant ce tournoi, Loïs Boisson n’avait gagné que 140 000 euros depuis le début de sa carrière. Cette progression fulgurante confirme qu’elle est en train de changer de dimension.